Chers Amis,
Cette année encore Philippe m’a demandé de vous dire quelques mots et j’avoue que devant la page blanche je me suis trouvé bien désemparé. Que dire, sinon se répéter? Se répéter sans cesse que notre France est bien malade, malade de la trahison des élites, malade de la veulerie engagée des juges, malade de la pusillanimité des clercs, malade d’un politiquement correct qui veut nous faire croire en l’innocence des musulmans dans les malheurs de notre monde aujourd’hui. Répéter encore que nous en avons assez de cette opinion publique manipulée par une presse toute entière vouée à la destruction des valeurs fondamentales et tout d’abord la vie: que ce soit à son commencement dans son refus au travers de l’avortement, ou à sa fin dans l’euthanasie.
Et l’ignoble massacre du 07 janvier a endeuillé notre Pays. Comme l’écrit ou plutôt l’écrivait le regretté Philippe Murray « il n’y a plus aucune parole pour dire l’horreur et l’indicible. » Et pourtant tout le monde a parlé et beaucoup trop même. C’est d’ailleurs ce qui m’a frappé dans cet attentat odieux où ont été assassinés les dessinateurs de Charlie Hebdo et les deux policiers innocents qui étaient là pour les protéger sans oublier les victimes de Vincennes, c’est que nous avons vu ces hyènes politicardes pleurer sur la liberté de la presse bafouée, c’est la république qu’on a tenté d’abattre, « Je suis Charlie! », la France frappée au cœur, clamait Manuel Vals.
Eh bien, non! Je ne suis pas Charlie et je me fous de la république. Comment puis-je oublier les charges sans cesse renouvelées contre Benoit XVI, la hargne de ces humoristes contre tout ce que nous considérons comme sacré et d’abord la Patrie?
Et pourtant je n’ai jamais voulu leur mort et je leur trouvais même du talent et puis finalement ils sont morts comme des soldats, les armes à la main comme dit Richard Millet, leurs pauvres armes des crayons et pour cela ils méritent notre respect. Et si je n’ai jamais été Charlie, si je ne suis pas Charlie et je ne serai jamais Charlie je m’insurge contre l’instrumentalisation de ces morts par la République qui une fois de plus tente de refaire sa virginale unité ou tout simplement d’exister dans le sang.
Ils ont réussi, ces chacals puants, avec l’aide de médias aux ordres à faire descendre dans la rue près de quatre millions de français, entre nous il n’y a pas eu de contestation sur ce chiffre de la part de la préfecture de police, ils ont réussi à réduire cet épouvantable drame en une banale affaire intérieure, sauver la liberté d’expression, sauver la république! Alors que pendant ce temps Bokho Haram au Nigeria massacrait deux mille villageois sans distinction de religion, oui ce sont les mêmes fous d’Allah ici et là-bas!
Ces Français qui étaient dans la rue ce dimanche savaient-ils vraiment pourquoi ils étaient là? Au delà des rares slogans, « Je suis Charlie », « vive la république » on avait l’impression d’assister à un immense happening où tout à la fois on riait, pleurait, chantait, une de ces grandes fêtes républicaines que Murray lui encore dénonçait déjà. Il y voyait la fin de notre civilisation, la disparition de l’Homme avec un grand H réduit à l’état de citoyen, seul face à l’Etat, seul face aux lobbies, seul face aux puissances financières seul face à la bêtise ambiante et la soumission aux modes.
Et puis cela ne vous a-t-il pas paru indécent cette islamophilie généralisée, touche pas à mon imam! Comme le dit cet universitaire tunisien et musulman: »l’islamisme est la maladie de l’islam, mais tout est écrit dans le Coran. » Et les réactions de haine qui se répandent dans le monde contre la France font partie intégrante de cette religion quoi qu’en pensent les petits potentats énarchistes qui sont toujours à quêter les voix de leurs salafistes locaux.
Tous les musulmans ne sont pas terroristes, mais tous les terroristes le sont!
Et que penser de l’intervention de tous ces charlatans, les psycho-sociologues et leur pseudo- science que les journalistes parent du titre d’experts? Ils viennent vous expliquer que c’est la faute au malaise des banlieues, Vals parle même d’apartheid, ah si seulement c’était vrai! La faute à la faillite de notre système éducatif encore trop élitiste, pensez! Une institutrice s’est fait taper sur les doigts parce que ces élèves lisaient trop et que le niveau de sa classe était trop élevé par rapport aux tarés d’à côté;
La faute au milieu carcéral où sont entassés de si gentils détenus qui deviendront grâce aux imams des pauvres fous radicalisés qui commettront tous ces attentats
Mais, tous oublient que c’est un petit normand, propre sur lui, de bonne famille qui abat froidement un soldat syrien devant la caméra en criant All ahou Akbar. Nos enfants se convertissent à l’islam cette religion la plus bête, disait Houellebecq, et cela n’interpelle personne?
Et si ces jeunes cherchaient une raison d’espérer? Mais où se tourner? Leur petite église est fermée, leur pauvre vieux curé n’en peut plus avec ses dix paroisses; l’école les a coupé de leurs racines, savent-ils encore qui est Jeanne d’Arc? La boulimie de consommation leur provoque des indigestions; leur avenir professionnel est incertain; leurs parents se gavent de tous les nanars télévisuels ne leur adressant que rarement la parole et même leur play station finit par les ennuyer!
Ils sont de nulle part, Ils ont perdu toute identité. Ce n’est pas étonnant quand sévissent certains individus comme ce séfarade boursouflé d’incompétence vous voyez de qui je veux parler, oui le gourou d’une gauche pourrie de Mitterrand à Hollande, Oui, jacques Attali, qui ose dire dans une interview à notre « dôpe » régionale, l’est républicain, des choses comme ça: »l’identité vous est imposée, elle est une aliénation dont il faut prendre conscience…et un peu plus loin je cite « elle vous ramène 10 000 ans en arrière » Somme toute ce sinistre personnage nie toute l’ histoire, refuse toute filiation comme si entre l’homme de Neandertal et nous rien ne s’était passé à part la Révolution Française.
Ce gauchiste est bien le parangon de cet individualisme libéral qui crée un homme sans passé capable d’avaler toutes les couleuvres de la bien pensance et d’endosser toutes les modes même les plus idiotes, bref l’homme devenu un consommateur comme le chat qui attend son ron-ron et ce pour le plus grand profit d’un Georges Soros, l’un de ces financiers qui nous ont précipité dans le gouffre où nous nous débattons et dont la fortune ne cesse de croître.
A propos de ce salopard, savez vous que sa fondation, Open Society, travaille l’Ukraine, je dirais plutôt laboure ce pays depuis 1990 pour amener la révolution orange de 2004 avec les conséquences que nous pouvons constater aujourd’hui? C’est peut-être une autre histoire, mais tout est lié!
Alors comment s’étonner que des esprits, un peu faibles certes, choisissent un engagement contre nature et rejoignent Al Quaida au Yémen ou Daech et reviennent chez nous pour casser du flic, du croisé ou du juif. Et maintenant, ils sont là, tapis dans l’ombre des mosquées que des inconscients ont eu la faiblesse de financer pour flatter un électorat qui en fait veut établir la charia et qui en tout état de cause saura choisir son camp en temps voulu! L’ennemi est à nos portes, il est chez nous! Pour aller dans ce sens, une nouvelle entendue vendredi matin sur europe1: un boulanger de Marseille s’est fait tabasser pour avoir continué à vendre des sandwichs au jambon malgré les injonctions de braves garçons blessés dans leurs croyances.
Il y a lieu d’être inquiet, car je ne vois pas à l’horizon ni Charles Martel, ni Isabelle la Catholique, ni saint Louis à la croisade, je ne vois même pas les prémisses d’une révolte. Ce ne sont pas les rodomontades d’un Zemmour qui n’est que le faire valoir d’un système qui nous étouffe qui vont soulever les foules; car Zemmour ne remet pas en cause l’origine de nos malheurs: la révolution française et ce fatal 21 janvier 1793, puisqu’il date notre déchéance seulement d’une quarantaine d’années, et ils en ont besoin les Attali, Ruquier et BHL comme épouvantail pour effaroucher le gogo. Qui va donc se révolter?
La manif pour tous? Les pauvres, ils comptent encore sur les politiques pour faire reculer le pouvoir, je leur souhaite bien du courage surtout quand on écoute un Juppé entériner la loi sur le mariage homo. Alors faut-il se couper du monde en surfant sur internet où des officines plutôt confidentielles inondent la toile de messages plus ou moins vérifiés sur facebook ou tweeter? Ne serions nous plus que des tradis attardés dont les soubresauts cathartiques annoncent la disparition, d’autant que le Pape lui-même nous enjoint de ne plus nous reproduire, enfin ce que nous en dit la presse? Faut-il continuer à chanter: notre force est d’avoir raison alors que la raison a totalement déserté ce monde?
Pourtant, le désespoir en politique est une sottise absolue, l’épopée de Jeanne tellement bien racontée par Philippe de Villiers est là pour nous en convaincre puisqu’elle était seule face à tous les vendus ou les pleutres, même le dauphin la suspectait, et sacré Roi il n’a pas fait grand chose pour la sauver du bucher et pourtant!
N’oubliez pas que le Royaume n’existait pratiquement plus, complètement aux mains des godons comme prochainement une France devenue musulmane comme la décrit Houellebeck dans son dernier roman « Soumission ».
Il faut donc continuer contre vents et marées, il faut tenir, et c’est pourquoi il faut rendre hommage à toute l’équipe de la Lorraine Royaliste qui se dévoue pour un projet exaltant: celui de convaincre les hommes et les femmes de ce pays de rétablir la verticalité du Pouvoir pour un état minimum où le Roi serait le centre de gravité d’un système de libertés, où chaque communauté pourrait vivre en paix sous la protection du Souverain, ce serait le meilleur antidote contre les communautarismes; ce que je pourrai développer dans un autre topo il faut bien que je reste court, n’est-ce pas Philippe et Vive le Roi!
Paul LUPORSI