( 15 septembre, 2022 )

L’Algérie à la recherche de son identité

 

Lu sur « l’Afrique Réelle »

L’Algérie à la recherche de son identité

Née en 1962 après être passée de la colonisation ottomane à la colonisation française, tiraillée entre arabité et berbérité, l’Algérie est toujours à la recherche de son identité.

Au lendemain du second conflit mondial, Messali Hadj, alors leader nationaliste incontesté, considérait que l’arabisme et l’islamisme étaient les éléments constitutifs sans lesquels l’Algérie algérienne ne pourrait pas faire « coaguler » ses populations. Il fut donc postulé que l’Algérie était une composante de la nation arabe, que sa religion était l’islam et que le berbérisme était un moyen pour le colonisateur de diviser les Algériens.

Après l’indépendance, comme les berbéristes affirmaient la double composante  arabe et berbère du pays, le parti-Etat FLN parla de dérive « ethnique », « raciste » et « xénophobe ». En 1962, le ministre algérien de l’Education nationale déclara même que « Les Berbères sont une invention des Pères Blancs »…

 

Ce refus bétonné de la réalité historique et ethno-politique de l’Algérie repose sur un postulat qui est que l’islamisation aurait marqué la fin de l’histoire des Berbères, leur conversion massive il y a quatorze siècles, les ayant inscrits de façon irréversible dans l’aire culturelle de l’Islam, donc de l’arabité. Pour la critique de cette thèse  on se reportera à mes livres Histoire des Berbères et Algérie, l’histoire à l’endroit

 

Retour sur la négation d’une réalité ethno-culturelle qui explique le profond malaise existentiel et identitaire de la société algérienne d’aujourd’hui.

 

En 1948, le PPA-MTLD (Parti du peuple algérien-Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques), inscrivit la phrase suivante dans son appel à l’ONU : « La nation algérienne, arabe et musulmane existe depuis le VII° siècle ». Une affirmation qui provoqua la fureur de la composante kabyle du mouvement, ce qui explique pourquoi, en 1949, éclata la « crise berbériste » (Ouerdane, 1987 et 2003).

Tout partit d’un vote quand le Comité directeur de la Fédération de France du PPA/MTLD, largement dominé par les berbéristes vota à une écrasante majorité une motion rejetant le postulat de l’Algérie arabe. Après ce vote, les deux camps en vinrent aux mains, les partisans de l’idéologie arabo-islamique n’ayant pas craint d’affirmer qu’avec la conquête arabo-musulmane du VIII° siècle, les Berbères étaient sortis de l’histoire. La revue Al Maghrib publia même un article dans lequel il était écrit que n’ayant pas de généalogie, les Berbères ne peuvent accéder au Paradis que s’ils se rattachent à des lignées arabes…

 

Mis en accusation pour régionalisme et anti-nationalisme, les cadres kabyles furent écartés de la direction du PPA/MTLD. Ce fut alors que le Kabyle Hocine Aït-Ahmed perdit la direction de l’Organisation Spéciale au profit de l’Arabe Ben Bella, cependant que certains militants kabyles furent assassinés, comme le fut Ali Rabia en 1952.

 

Cette guerre interne au courant nationaliste laissa des traces, l’opposition entre berbéristes et arabo-islamistes se prolongeant ainsi durant toute la guerre d’indépendance :

 

« (…) l’un des soucis lancinants des responsables  arabes (…) aura été de marginaliser les chefs politiques kabyles : à leurs yeux (…) à peu près tous suspects de berbérisme et leur loyalisme arabe n’est pas assuré. La liquidation physique d’Abane Ramdane, puis le lent processus d’encerclement et de marginalisation de Krim Belkacem, peut-être même la mort d’Amirouche, s’inscrivent dans ce contexte de rivalité Arabes/Kabyles. Par delà leurs divergences et les conflits d’ambitions personnelles, les principaux chefs arabes se sont tous retrouvés sur la nécessité de briser l’hégémonie kabyle sur le FLN-ALN. Trente ans après les évènements, l’ancien président Ahmed ben Bella (considérait) encore le Congrès de la Soummam (1956) et l’action d’Abane Ramdane- en particulier son laïcisme- comme « entachés de berbérisme et tournant le dos à l’Islam ». Il  explicite ainsi l’un des motifs qui ont amené ses pairs et ennemis politiques au sein du FLN à organiser sa liquidation physique» (Chaker, 1987 :18).

 

Le berbérisme ayant été évacué de la construction de l’idéologie nationaliste, l’arabo-islamisme devint la doctrine officielle du FLN, donc de l’Etat algérien. Or, comme sur le terrain, la guerre contre la France avait été essentiellement menée par des Berbères dont les chefs étaient Abane, Amirouche, Krim Belkacem ou encore Aït-Ahmed, l’aspect à la fois bancal et artificiel de ce credo d’Etat paralysa toute fusion nationale.

 

Après l’échec de la rébellion kabyle de 1963, écrasée sous le rouleau compresseur du FLN, et tentant de survivre sous la chape de plomb de l’arabo-islamisme, la revendication berbère fut dans un premier temps quasiment clandestine. Durant la période Boumediene, la politique d’arabisation qui fut systématique reposa sur les conclusions de la Conférence nationale sur l’arabisation qui fit totalement encadrer le pays  par la langue arabe et qui nia toute existence au tamazight.

 

Le courant berbériste se reforma ensuite, notamment à Paris où, en 1967, fut fondée l’Académie Berbère d’Echanges et de Recherches Culturels qui se transforma, deux ans plus tard, en 1969, en Académie Berbère dont la revendication fut plus militante.

En 1988, l’ouverture démocratique donna une forte impulsion à la revendication berbériste avec la création du MCB (Mouvement culturel berbère).

Cependant, au même moment, Abbassi Madani et Ali Belhadj créèrent le FIS ( Front Islamique du salut) dont le programme était la création d’un Etat islamique arabe. Et comme,  au mois de juin 1990, le mouvement remporta les élections municipales, afin de tenter de freiner sa montée, les autorités donnèrent des gages aux islamistes, en amplifiant encore davantage l’orientation arabo-musulmane de l’Algérie. La loi du 16 janvier 1991 renforça ainsi l’exclusivisme de la langue arabe, de fortes amendes étant prévues pour les contrevenants.

 

La contestation berbère reprit ensuite avec la « grève du cartable » quand, durant les années 1994-1995 les élèves kabyles boycottèrent les écoles. Ce mouvement réussit à faire plier les autorités qui créèrent le HCA (Haut Commissariat à l’Amazighité), rattaché à la Présidence, puis la langue berbère fut introduite dans le système scolaire. Mais ces mesures cosmétiques n’étaient pas à la hauteur de l’immense frustration berbère.

En 1998, de très violentes émeutes suivirent l’assassinat du chanteur Matoub Lounès et, à partir de là, le climat devint insurrectionnel. Au mois d’avril 2001 la Kabylie fut même en feu à la suite de la mort de Massinissa, un lycéen abattu par la gendarmerie. Puis, le 14 juin, les Kabyles marchèrent sur Alger avant d’être très durement réprimés par la police.

 

Leur revendication ayant échoué sur le terrain politique, les militants berbères choisirent alors de mener un combat culturel. Ce retour aux sources leur fit déchirer le voile de la fausse histoire officielle enseignée depuis 1962. Ils découvrirent alors ce qui se murmurait, à savoir qu’ils furent les « dindons de la farce » de l’indépendance algérienne. Certains s’enhardirent, ne craignant pas d’affirmer que, dès le départ des Français, les Berbères avaient subi une nouvelle colonisation. Cette idée fut parfaitement résumée dans un article dont le titre explosif était : « Et si l’on décolonisait l’Afrique du Nord pour de bon ! » (Le Monde amazigh, n° 53, novembre 2004), ce qui signifiait qu’après avoir chassé les Français, il convenait désormais pour les Berbères d’en faire de même avec les Arabes…

 

Des livres furent également publiés qui montraient comment le mouvement nationaliste algérien, berbériste à ses origines, avait été détourné à leur seul profit par les arabo-islamistes. D’autres expliquaient comment les prédateurs qui dirigent l’Algérie survivaient à travers une rente mémorielle entretenue par une fausse histoire portée par une association sangsue, l’  Organisation nationale des moudjahidines (ONM), les « anciens combattants ». Or, comme le déclara l’ancien ministre Abdeslam Ali Rachidi, « tout le monde sait que 90% des anciens combattants, les moudjahidine, sont des faux » (El Watan, 12 décembre 2015). A ce sujet, j’ai démontré dans mon livre Algérie l’histoire à l’endroit que les moudjahidine furent cinq fois moins nombreux que les Algériens combattant dans les rangs de l’armée française.

 

Dès-lors, il ne fut plus possible de cacher comment les tenants de la ligne de l’arabo-islamisme au pouvoir à Alger avaient évincé les Berbères. Après avoir été enfouis sous forme de non-dit, les souvenirs resurgirent alors peu à peu, et avec une grande intensité comme l’a montré la polémique qui suivit la parution du livre que Saïd Sadi (2010) consacra à Amirouche Aït Hamouda. Sa thèse qui est en effet au cœur du contentieux arabo-berbère est que le colonel Amirouche Aït Hamouda, chef emblématique du maquis kabyle et de la willaya III, tué dans une embuscade, aurait été donné aux Français par ses rivaux arabes du MALG (Ministère de l’Armement et des Liaisons  Générales, le service de renseignement de l’ALN), notamment par Abdelhafid Boussouf et par Houari Boumediene qui auraient ainsi écarté un dangereux concurrent. Les héritiers des comploteurs, actuellement au pouvoir en Algérie, auraient ensuite littéralement effacé sa mémoire du panthéon national algérien afin d’éviter qu’un culte patriotique soit rendu à une grande figure berbère de la guerre d’indépendance.

Bernard LUGAN

 

Pour en savoir plus

 

- Abane, B., (2015) Nuages sur la révolution. Abane au cœur de la tempête. Alger.

- Camps, G., (1983) « Comment la Berbérie est devenue le Maghreb arabe ». Revue de l’Occident musulman et de la Méditerranée, n°35, (1983), pp.7-24.

- Chaker, S., (1987) « L’Affirmation identitaire berbère à partir de 1900. Constantes et mutations (Kabylie) ». Revue de l’Occident musulman et de la Méditerranée, année 1987, volume 44, pp.13-34.

- Chaker, S., (1989) « La voie étroite : la revendication berbère entre culture et politique ». Annuaire de l’Afrique du Nord, XXVIII, 1989, pp 281-296.

- Haddadou,M-A., (2003) « L’Etat algérien face à la revendication berbère : de la répression aux concessions ».Glottopol,n°1, janvier 2003, pp.131-138. En ligne.

- Harbi,M., (1980) « Nationalisme algérien et identité berbère ». Peuples méditerranéens, 11, pp.31-37.

- Lugan,B., (2012) Histoire des Berbères. Un combat identitaire plurimillénaire. Chez l’auteur.

- Lugan,B.,(2016) Histoire de l’Afrique du Nord des origines à nos jours. Paris.

- Lugan,B., (2017) Algérie, l’histoire à l’endroit. Chez l’auteur.

- Ouerdane,A., (1987) « La crise berbériste de 1949 ». Revue de l’Occident musulman et de la Méditerranée, 1987,n°44, pp.35-47

- Ouerdane,A., (1990) La question berbère dans le mouvement national algérien. Paris.

- Ouerdane, A., (2003) Les Berbères et l’arabo-islamisme en Algérie. Montréal.

- Saâd, L., (2011) « Le Berbérisme, idéologie alternative à l’Islamisme ». En ligne.

- Sadi,S., (2010) Amirouche : une vie, deux morts, un testament. Une histoire algérienne. Paris

 
( 14 août, 2022 )

Quelques bonnes réflexions

-           Je ne suis pas républicain car tout honnête homme ne saurait l’être !

Hubert Lyautey. Maréchal de France

-           Les grands esprits discutent des idées ; les esprits moyens discutent des évènements ; les petits esprits discutent des gens.

Socrate

-           Questions à Michel Tournier par quelques élèves (Le Monde 1982)

Le métier d’écrivain est-il un bon métier ?

Magnifique ! Pensez donc : l’écrivain n’a pas de vacances, ce qui prouve qu’il n’est jamais fatigué. Pas de congés de maladies, car il n’est jamais malade. Pas de retraite, parce qu’il ne vieillit pas, étant par vocation immortel.

 

L’écrivain

 

 « Le premier devoir d’un écrivain est d’écrire ce qu’il pense, coûte que coûte. Ceux qui préfèrent mentir n’ont qu’à choisir un autre métier. Celui de politicien, par exemple. »

 

Georges Bernanos

 

Charles de Foucauld

 

J.-E. Hallier comparant Charles de Foucauld à Dom Quichotte :

 

   « Il a tout raté dans sa vie, sa carrière militaire, son ambition de créer des ordres religieux, son désir de convertir les Touaregs et sa mort elle-même. Mais il y a une chose qu’il a réussie : sa vie… »

 

-          A propos de la calvitie, Platon évoquait le symbole de l’intelligence : « L’herbe ne pousse pas sur les routes à grande circulation. »

 

Quel sera l’avenir ?

   Le passé n’a pas toujours été fameux. Le présent n’est pas meilleur et l’avenir est menaçant.

 

Jean-Marie Cuny

( 12 mars, 2022 )

Bravo Marlène !

 

Lu sur « lafautearousseau »

 

Des « gens de droite », des « gens bien », des gens, paraît-il, proches « de nos idées » – et tout le toutim… – se scandalisent. Mais, de quoi ? Des derniers propos de Marlène Schiappa. Quels propos ? Toujours plus « inclusive », Marlène déclare que la future Marianne pourrait être virtuelle et « un tantinet » transgenre. Et nos bons esprits de s’offusquer. Mais, tant mieux ! Qu’elle le bousille, la Marlène, ce répugnant symbole du terrorisme révolutionnaire, génocidaire et totalitaire, paré des attributs de la « normalité acceptable », acceptable par les bons bourgeois. Qu’elle en fasse une péripatécienne fumant son joint, transgenre/trans-sexuelle et en même temps lesbienne/gay/bi, bien crade, bien tatouée de partout, bref, qu’elle en fasse le symbole de ce qu’elle est : l’horreur absolue, la mocheté intégrale, dont on pourrait dire ce que dit l’Alceste de Molière – « franchement il est bon à mettre au cabinet » ! Sans oublier, bien sûr, de tirer la chasse !

Bravo, Marlène ! Pour une fois, on est avec toi !!!!!

 

( 13 février, 2022 )

Pour rire… La cigale et la fourmi

 

 

Lu sur Je Suis Français

 

VERSION NORMALE.

La fourmi travaille dur tout l’été dans la canicule. Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l’hiver. La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue. Une fois l’hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie. La cigale grelottante de froid n’a ni nourriture ni abri, et meurt de froid. FIN

VERSION FRANCAISE 2022. 

 

La fourmi travaille dur tout l’été dans la canicule. Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l’hiver. La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue tout l’été. Une fois l’hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie.

La cigale grelottante de froid organise une conférence de presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d’être au chaud et bien nourrie tandis que les autres, moins chanceux comme elle, ont froid et faim.

La télévision organise des émissions en direct qui montrent la cigale grelottante de froid et qui passent des extraits vidéo de la fourmi bien au chaud dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions.

Les Français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d’autres vivent dans l’abondance.

Les associations contre la pauvreté manifestent devant la maison de la fourmi.

Les journalistes organisent des interviews, demandant pourquoi la fourmi est devenue riche sur le dos de la cigale et interpellent le Gouvernement pour augmenter les impôts de la fourmi afin qu’elle paie sa juste part ‘.

La CGT, Le Parti Communiste, La France insoumise, la Ligue Communiste Révolutionnaire, les Gay et Lesbian Pride organisent une manifestation devant la maison de la fourmi. Les fonctionnaires décident de faire une grève de solidarité de 59 minutes par jour pour une durée illimitée. Un philosophe à la mode écrit un livre démontrant les liens de la fourmi avec les tortionnaires d’Auschwitz.

En réponse aux sondages, le gouvernement rédige une loi sur l’égalité économique et une loi (rétroactive à l’été) d’anti-discrimination. Les impôts de la fourmi sont augmentés et la fourmi reçoit aussi une amende pour ne pas avoir embauché la cigale comme aide.

La maison de la fourmi est préemptée par les autorités car la fourmi n’a pas assez d’argent pour payer son amende et ses impôts.

La fourmi quitte la France pour s’installer en Suisse où elle contribue à la richesse économique.

La télévision fait un reportage sur la cigale maintenant engraissée.

Elle est en train de finir les dernières provisions de la fourmi, bien que le printemps soit encore loin.

Des rassemblements d’artistes et d’écrivains de gauche, se tiennent régulièrement dans la maison de la fourmi.

Un rappeur de talent compose la chanson Fourmi, barre-toi ‘ !…

L’ancienne maison de la fourmi, devenue logement social pour la cigale, se détériore car celle-ci n’a rien fait pour l’entretenir.

Des reproches sont faits au gouvernement pour le manque de moyens.

Une commission d’enquête est mise en place, qui coûtera 10 millions d’euros.

La cigale meurt d’une overdose.

Libération et L’Humanité commentent l’échec du gouvernement à redresser sérieusement le problème des inégalités sociales.

La maison est squattée par un gang de cafards immigrés.

Les cafards organisent un trafic de marijuana et terrorisent la communauté…

Le gouvernement se félicite de la diversité multiculturelle de la France.

Auteur Inconu

( 17 novembre, 2020 )

Réponse du Père Noël à Emmanuel, par Guy Adain

 

Lu sur « lafautearousseau »

 

Mon cher Emmanuel,

J’ai bien reçu ta lettre, elle a mis un peu de temps à me parvenir, j’imagine à cause de la pagaille qui règne chez toi…Entre le confinement, le télé-travail et les troubles plus sanguinaires qui font la Une des gazettes de ton pays…

Tu me demandes deux choses qui pourraient ressembler à la Lune ! Certes je suis le Père Noël, et je peux satisfaire beaucoup de voeux des enfants, petits et grands, mais je ne suis pas Thomas Pesquet, qui lui fréquente les stars et les étoiles.

Tu veux la Paix et la Santé, à première vue, cela ne semble pas impossible, mais ça ne rentre pas dans mes compétence ;

mon domaine, c’est plutôt le Rêve et l’Espoir !

Aussi, je ne vais pas résoudre tes problèmes, mais te donner quelques conseils ; les miens sont de… « décence » !

  • Imagine, que tu laisses en ton pays dégrader l’image du Père Noël, que tu la laisse salir, ridiculiser, offenser et traîner dans la boue ?

  • Imagine, la stupéfaction des enfants si non content de tuer le Père Noël, tu laisses avilir, déshonorer, souiller ou pire encore… « cochonner » son image !

  • Imagine les milliers d’étoiles que tu éteindrais dans les yeux des enfants ?

  • Tous ces regards merveilleux qui illuminent les visages des petits…

Tu le ressens bien sûr… Et tu le penses, ce serait un crime !

Je ne t’en dis pas plus, simplement souviens-toi de l’étonnement et de l’amour dans les yeux des enfants un matin de Noël !

Tu pourrais laisser tuer ces magnifiques instants ?

Tuer le Sacré est aussi un crime !

Le reste t’appartient et tu dois être intraitable pour maintenir la paix dans ton espace. Il faut affirmer Haut et Fort que le Pays du Père Noël est une terre Chrétienne, où le respect est dû à tous,

à commencer par nous !

La Paix passe par là !

Aucune compromission ne doit nous faire déroger !

Pour ton second voeu, la Santé, je ne suis pas docteur, je te conseille de t’en remettre à eux, et de laisser les Français francs et libres.

Respecte les, fais leur confiance, invente peut être le Conseil de Confiance ?

C’est difficile pour toi, je le conçois aisément, avant… dans les temps anciens, le Roi était, « de France », c’est à dire Père d’un Pays de sa Terre, de ses arbres, de ses fleurs, de ses champs, de ses Sujets, vivants et morts. Les Sujets avaient une Âme.

Tes citoyens électeurs n’ont qu’une carte d’identité et une attestation de sortie !!!

Toi, tu es Président de la République, président de papier, de bulletin d’urne.

Le Roi pouvait dire : « Le Roi te touche, Dieu te guérisse ! »

Peux-tu seulement l’imaginer ? Non bien sûr !

C’était La France !

Aujourd’hui beaucoup t’accusent de « régner », alors que tu ne présides qu’un Conseil d’administration, tu n’as pas de Sujets, mais des avatars qui les remplacent, des électeurs qui ne sont même pas tenus à la Fidélité (ils en ignorent même le mot).

Tu n’es que PDG d’une pétaudière où chacun fait ce qu’il veut, des faux sujets qui supplantent les vrais en gilets…

Peut-être arriveras-tu à retrouver la Paix et la Santé grâce à mes conseils éclairés par d’autres Lumières que les tiennes républicaines.

Prie et demande au Ciel La Sagesse.

Et que la Paix revienne dans une France saine et apaisée.

Joyeux et Heureux Noël !

Et si tu veux servir ton Pays, impose leur (en douceur et avec leur consentement) la Joie, la Foi, une Loi juste et le Bonheur de célébrer un Noël plein d’Amour.

Père Noël

16/11/2020

( 21 septembre, 2020 )

La tactique du diable

 

Lu sur « actionfrancaise.net »

 

Le texte ci-dessous représente, plus qu’une vision prémonitoire, une véritable intuition prophétique de CS Davis (le texte aurait été écrit en 1942, même si probablement il serait apocryphe), à la lumière de ce que nous vivons aujourd’hui. La véritable pandémie qui se traduit par l’exacerbation de l’individualisme, (perçu par certains sociologues comme un accès à la maturité humaine), au repli sur soi et à la délation, n’est autre que le matérialisme et la réduction de nos contemporains à la peur sans objet, comme si la vie et les conditions de celle-ci venaient d’être découvertes. « Cet animal est triste et la crainte le ronge » nous dit le fabuliste Jean de La Fontaine deux siècles plutôt, quand l’homme n’a déjà comme seule pauvre ambition de paraître et comme seule crainte de disparaitre. (Ndlr)

Voici ce que dit la procure de l’ouvrage de C.S Lewis

Si ce sont Les Chroniques de Narnia qui ont fait la réputation de C.S. Lewis, le lecteur averti ne passera pas à côté de Tactique du diable, un de ses premiers livres. On y découvre les lettres de Screwtape, un démon expérimenté, à son neveu qui débute dans le métier. Screwtape lui prodigue des conseils pour mener à sa chute le jeune chrétien dont il a la charge, en s’appuyant sur sa propre connaissance de l’homme et de ses fragilités. C.S. Lewis pointe avec finesse et beaucoup d’humour les travers dans lesquels tout chrétien peut tomber. Il illustre à merveille l’adage « le diable est dans les détails ». Screwtape ne conseille pas à son neveu de conduire son protégé à commettre une grande erreur mais à multiplier les petits faux pas dans son quotidien, en particulier dans ses relations. Cet ouvrage apporte bien plus qu’un agréable moment de lecture, il nous offre un outil subtil et concret de discernement pour mener notre vie, et nous rappelle que l’amour de Dieu est plus fort que le mal.
EB

Il semble, après vérification que l’extrait de « la tactique du diable » ci-dessous ait été écrit par un autre et plus récemment « à la manière de », dommage, mais nous le livrons quand même pour le plaisir.

Un vieux démon tentateur « Screwtape » fait part de son expérience à une nouvelle recrue « Wormwood ».

W – Et comment as-tu fait pour amener autant d’âmes en enfer à l’époque ?

S – Grâce à la peur.
W– Oh, oui. Excellente stratégie : vieille et toujours actuelle. Mais de quoi avaient-ils peur ? Peur d’être torturés ? Peur de la guerre ? Peur de la faim ?

S– Non. Peur de tomber malade.
W– Mais personne d’autre ne tombait malade à l’époque ?

S– Si, ils tombaient malades.
W– Personne d’autre ne mourait ?

S– Si, ils mouraient.
W– Mais il n’y avait pas de remède à la maladie ?

S– Il y en avait.
W– Alors je ne comprends pas.

S– Comme personne d’autre ne croyait ou n’enseignait sur la vie éternelle et la mort, ils pensaient qu’ils n’avaient que cette vie, et ils s’y accrochaient de toutes leurs forces, même si cela leur coûtait leurs affections (ils ne s’embrassaient plus, ne se saluaient plus, ils n’ont eu aucun contact humain pendant des jours et des jours!); leur argent (ils ont perdu leur emploi, dépensé toutes leurs économies, et pensaient encore avoir de la chance parce qu’ils n’avaient pas à gagner leur pain!) leur intelligence (un jour, la presse disait une chose et le lendemain elle se contredisait, pourtant ils croyaient à tout!), leur liberté (ils ne sortaient pas de chez eux, ne marchaient pas, ne rendaient pas visite à leurs proches… C’était un grand camp de concentration pour prisonniers volontaires ! Ahahahahah !). Ils ont tout accepté, tout, tant qu’ils pouvaient prolonger leur misérable vie un jour de plus. Ils n’avaient plus la moindre idée que c’est Lui, et Lui seul, qui donne la vie et la termine. Ça s’est passé comme ça ! Ça n’avait jamais été aussi facile.

De C.S Lewis

(Présenté par Olivier Perceval)

( 18 mars, 2020 )

« Le grand rire de l’Immortel ! »

 

 

« Le grand rire de l’Immortel ! » logo_pm_01

Lu sur « Politique Magazine » cet article qui montre que notre maître Charles Maurras est bien reconnu comme un grand écrivain, un grand Français, par l’Académie Française

 

 

 

Comment le plus normal devient le plus extraordinaire.

Mercredi 19 février, à l’Institut de France, quai de Conti, face au Louvre et dans la perspective unique de la Seine que réhaussent de symboliques festons les clartés vespérales, au sein de ce Paris royal où bat le cœur de la France, dans les salons du Secrétaire perpétuel de l’Académie française, Madame Hélène Carrère d’Encausse. Cela se passe bien chez elle, dans ce logement qu’elle a voulu aménager elle-même lors de son installation avec son propre mobilier pour bien signifier que, quand elle reçoit, c’est elle qui reçoit, elle et nul autre, et bien sûr tout ce qu’elle représente, dont les portraits en nombre des académiciens d’avant la Révolution qui regardent fixement les invités de l’heure du haut des cimaises de l’une des salles de réception.

Impressionnant, donc, mais tout aussi bien familier. Une vingtaine de personnes sont conviées à cette soirée, dont le Prince Gabriel de Broglie, de l’Académie française, chancelier honoraire de l’Institut de France, et le Professeur Georges-Henri Soutou, membre de l’Institut.

Il y a dans l’assistance de l’étonnement, de l’amusement aussi, une solennité de bon aloi doublée d’une charmante simplicité, bref une ambiance créée par et pour l’occasion. L’évènement est historique ; chacun en a parfaitement conscience ; et, cependant, rien n’est plus naturel, plus raisonnable, plus sensé, plus logiquement français que la cérémonie qui se déroule. Madame le Secrétaire perpétuel de l’Académie française reçoit des mains de Madame Nicole Maurras l’épée d’académicien de Charles Maurras. En dépôt perpétuel ! Sont joints à ce don les originaux de tous les documents, notes et papiers divers, que Maurras avait conservés de son voyage à Athènes en 1896, quand il couvrit, à vint-huit ans, comme journaliste pour la Gazette de France, les premiers jeux olympiques organisés par le baron de Coubertin.

Maurras, quai Conti

Voilà qu’en ce jour de 2020 Maurras rentre à l’Académie. De nouveau. Mais l’a-t-il jamais quittée, cet Immortel qu’on a prétendu vouer à la mort définitive ? Il y est à sa place en toute honorabilité, sous le regard de ses vieux confrères, toujours vivant et dont l’immortalité ne saurait être remise en cause.

Madame Carrère d’Encausse ne manque pas de l’affirmer avec vigueur, sans user d’aucune de ces contorsions alambiquées dont il est courant de se servir pour évoquer l’homme et l’œuvre. C’est qu’elle connaît son sujet ! Maurras est assurément un grand écrivain, l’un des plus grands de langue française : il faut être inculte ou d’une mauvaise foi insigne pour ne pas le reconnaître. Elle sait, et dit tout uniment, à la fois, et l’inanité des jugements portés contre l’intellectuel, attaché comme aucun autre à sa petite patrie provençale et à sa grande patrie française, et l’injustice commise envers le polémiste, philosophe autant que politique, le plus anti-allemand de notre histoire nationale. Elle retrace en quelques mots aussi vifs que spirituels les rapports, en effet singuliers, que le Martégal, devenu le plus parisien des parisiens et le plus français des Français, entretint avec l’Académie française. C’était le seul honneur auquel il tint, comme il l’écrivit à son ami Barrès, et qu’il accepta de revendiquer.

En 1923, l’Académie lui préféra un certain Jonnart, homme politique, alors ambassadeur de France près le Saint-Siège, ambassade dont, d’ailleurs, Charles Maurras avait réclamé inlassablement le rétablissement à l’encontre du stupide anticléricalisme qui dominait encore la République française. Le concurrent abusa de sa situation, note le Secrétaire perpétuel. Et de raconter en souriant comment les camelots du roi se gaussèrent joliment dans le quartier latin de l’élection du politicien dont l’œuvre littéraire n’était composée que de pages blanches. À moins de prendre des discours électoraux pour des chefs-d’œuvre de littérature.

Maurras fut élu le 9 juin 1938 au fauteuil d’Henri-Robert. Condamné en 1945 à la dégradation nationale à la suite d’un procès inique, comme tant d’autres à cette époque, et dont il récusa l’autorité du verdict jusqu’à sa mort, il aurait dû être radié de l’Académie comme l’exigeaient les maîtres du moment. L’Académie française, précise Madame Carrère d’Encausse, s’honora de ne point obtempérer et de décider, malgré toutes les pressions, comme pour le maréchal Pétain, de ne déclarer vacant le siège qu’à la mort de l’intéressé. Et, donc, très logiquement le duc de Lévis-Mirepois qui fut élu au siège de Maurras en 1953, fit un éloge bien senti de son prédécesseur dont il était un ami. Maurras était bien Immortel : les Immortels, ses collègues, dans leur institution royale et nationale, le garantissaient. Et Madame le Secrétaire perpétuel le certifie aujourd’hui.

Un bijou de symboles

Nicole Maurras parle de l’épée. La plume de Maurras en était déjà une, dit-elle, comme l’avait écrit en 1915 l’archevêque de Bordeaux, le cardinal Andrieu, celui-là même qui, en 1926, abusé par une cabale, lança la procédure de condamnation ecclésiastique, aussi absurde et aussi injuste que toutes les autres, et qui sera levée en 1939 par le pape Pie XII et par acte de simple justice, comme disait le Cardinal Villeneuve, archevêque de Québec.

Cette épée offerte par une souscription nationale, a été ciselée par Maxime Real del Sarte et confectionnée par le joaillier Mellerio, dit Meller, de cette fameuse maison qui se flatte toujours de son antique privilège royal. Elle fut remise à Charles Maurras le 4 mars 1939, salle Wagram, par Charles Trochu, alors président du Conseil municipal de Paris. Il est bon aujourd’hui d’évoquer ces temps-là !

Nicole Maurras décrit l’étonnant parcours de la superbe épée qui, avant sa remise, pélerina littéralement à Lisieux, sur les traces mêmes de celui qui devait si fièrement la porter et qui laissa dans la chapelle du Carmel son ex-voto de « vieux pèlerin » : elle alla de la châsse jusqu’au lit d’infirmerie d’où s’envola l’âme de la petite Thérèse que Maurras, dans une dévotion profonde – oui, dans son état si singulier – plaçait parmi les plus grandes.

La France des Bourbon, de Mesdames Marie,

Jeanne d’Arc et Thérèse et Monsieur Saint Michel.

Quelle épée connut jamais pareil rite de sanctification ?

Il revient à Christian Franchet d’Espèrey, petit-neveu du maréchal qui fut académicien au même fauteuil que madame Carrère d’Encausse, celui de Corneille, et qui fut parrain de Charles Maurras à cette même Académie – les choses sont vraiment bien faites –, de donner lecture de la description de l’épée.

« Sa poignée représente sainte Geneviève protégeant des mains un écu fleurdelysé posé à la proue d’une nef où se détache le chapiteau de pierre, dit « bucrâne », qui orne la terrasse de la bastide du Chemin de paradis. Les vagues sont là pour rappeler la vocation de marin à laquelle Charles Maurras dut renoncer en raison de la surdité qui l’atteint à l’âge de quatorze ans. Elles battent contre un mur de pierres surmonté de « merlons », ceux du Mur grec de Saint-Blaise, près de Martigues, espace mystique qui fascina l’écrivain.

Encadrée des armes de Provence et de Martigues, surmontée du ciel où brille la Grande Ourse en petits diamants, voici la bastide du XVIIe siècle, maison de famille de Maurras que gardent deux cyprès d’émeraude. Lui fait pendant, de l’autre côté, le château de Versailles surmonté, pour sa part, du Bouclier d’Orion, et flanqué des armes de France et de Versailles. Le fourreau de l’épée se termine par une élégante petite amphore grecque. »

Tout est symboliquement représenté. Il y faudrait encore un commentaire ! Comme pour les poèmes de Maurras !

Dans son discours de réception à l’Académie, Charles Maurras fit l’éloge de son prédécesseur, Henri-Robert, et de là il fit l’éloge de la France et à travers elle de la féminité – notre siècle en a bien besoin, on ne le sait que trop ! – et, au-delà, l’éloge de la Femme, et de la Femme bénie entre toutes les femmes, la Vierge Mère, Notre Dame. Car c’est en elle que se sublime, pour rejaillir en fontaine de vie, le culte de la France éternelle, dont la sève typiquement française se renouvelle d’âge en âge par la grâce de tant de femmes d’exception où se retrempe constamment, naturellement et surnaturellement, la singularité extraordinaire de cette sainteté française. Il vaut la peine de relire ce morceau d’anthologie ! Aucun discours d’académicien, même ecclésiastique, ne s’était risqué à une telle hymne. Et cet homme a été traité d’impie ! Non, son amour de la France était vrai, et vrai son amour de l’Église. En dépit de toute les condamnations. De son Martigues « plus beau que tout », où repose aujourd’hui son cœur de chair, il n’a point démérité. Jamais ! Il l’a chanté avec la violence de l’indignation dans les jours sombres où des gens sans aveu qui se croyaient des juges, voulaient le « dénationaliser » et le « désimmortaliser ». Peine perdue ! Les feux de sa vérité de nature sont là, ceux qui lui ont brûlé le cœur, ainsi qu’il le clame,

 … et qui m’emportent l’âme,

Pour la ravir de ciel en ciel,

Partout où retentit sur un verdict infâme

Le grand rire de l’Immortel !

Hilaire de CREMIERS

 

( 23 janvier, 2020 )

Ce 21 janvier, l’événement était à Dreux : le prince Jean, Comte de Paris, a rendu hommage à Louis XVI, en la chapelle royale Saint-Louis

 

 

Ce mardi 21 janvier, Leurs Altesses Royales, le Comte et la Comtesse de Paris ont assisté, en la chapelle royale Saint-Louis de Dreux, à une messe de requiem, célébrée pour le repos de l’âme du roi Louis XVI et de tous les martyrs de la Révolution française.

Ce 21 janvier, l’événement était à Dreux : le prince Jean, Comte de Paris, a rendu hommage à Louis XVI, en la chapelle royale Saint-Louis 21-janvier-2020-2-300x200

Après l’entrée solennelle de nos princes par la grande porte, au son de l’orgue, la célébration de cette messe de requiem a pu commencer, au cœur de la nécropole des princes d’Orléans. Le chef de la Maison royale de France, Monseigneur le Comte de Paris, est alors venu à genoux, demander pardon à Louis XVI pour les fautes du duc d’Orléans, Louis-Philippe d’Orléans dit Philippe Égalité.


Seigneur,

Moi, Jean, Comte de Paris,
Comme tout fidèle au début de cette messe, je me reconnais pêcheur devant Toi.

La Maison Royale de France, dont par grâce je suis devenu le chef, nous Te demandons pardon, ainsi qu’aux victimes des fautes de nos ancêtres et en particulier de celle de Louis-Philippe-Joseph d’Orléans à l’égard de son cousin Louis XVI, roi de France, père de son peuple et qui a reçu l’onction par le sacre, mais aussi à l’égard de sa famille et de la France.

Nous implorons Ta miséricorde sur nous, notre famille et notre pays. Tu le sais, comme Josué, nous et notre maison, nous avons choisis de Te servir.


21-janvier-2020-7-2-225x300

À l’issue de la célébration riche en symboles, les personnes présentes ont pu découvrir, une plaque érigée en l’honneur de notre roi Louis XVI, à l’intérieur de la Chapelle Royale de Dreux.

Tout un symbole.

 

21-janvier-2020-9-300x225

Enfin, la Famille royale de France est venue naturellement à la rencontre de tous ceux qui avaient fait le déplacement et ont échangé longuement avec eux autour de vins chauds et de cafés, accompagnés de galettes des rois.  Pendant que les adultes discutaient, les petits princes, eux, couraient et jouaient… avec les couronnes des galettes des rois sur la tête.

Source : La Couronne

( 28 novembre, 2019 )

Entretien avec Sylvain Durain

 

 

Entretien exclusif avec Sylvain Durain auteur du livre « Ce sang qui nous lie ». En vente dans les bonnes librairies et aux Editions Verbe haut (https://editionsduverbehaut.fr) 20 €

 

 

1) Qui êtes-vous Sylvain ?

 

J’ai 35 ans, je suis réalisateur, écrivain et entrepreneur, je suis né à Nancy et vis dans un petit village à l’orée des Vosges.

 

2) Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre, Ce sang qui nous lie ?

 

Ce livre est la concrétisation de 10 années de recherches sur la place, le rôle, et les enjeux de la figure du père dans la société. Au cours de ces travaux j’ai pu ressortir une grille de lecture particulière qui elle-même m’a amené à proposer un nouveau concept : celui de matriarcat sacrificiel. S’en suit assez logiquement une redéfinition complète des concepts de patriarcat et de matriarcat, leurs principes étant, je le crois, enfin révélés. Après, soit on garde tout ceci pour son tiroir de bureau, soit on décide de le proposer au monde. J’ai donc choisi la seconde option et lancé une campagne de financement Ulule qui a été un succès et j’ai pu prendre le temps de la rédaction. 9 mois en tout, dont une grande partie isolé au vert. Sans cette campagne qui a abouti en partie grâce à vous et les Vosges Royales, je n’aurais pas pu écrire ce livre. Pour cela, j’en serai éternellement reconnaissant. Ecrire un livre, pour moi en tout cas, nécessite de se couper totalement du monde qui nous entoure, y compris de ses activités professionnelles. L’argent récolté par les précommandes des futurs lecteurs m’a donné cette chance.

 

Aujourd’hui, je passe régulièrement à radio Courtoisie, je participe à des salons importants et des dédicaces, sans ces rencontres rien de tout cela n’existerait. Alain Pascal me disait récemment de « faire confiance à la Providence », l’idée commence à faire son chemin.

 

3) Vous opposez Matriarcat et Patriarcat ? Pouvez-vous rapidement définir rapidement ces deux notions que l’on traduit généralement un peu rapidement comme la supériorité des femmes sur les hommes ou inversement ?

 

La grande erreur de notre temps réside dans la simplification médiatique « BFMinisée ». Si un homme dirige l’on a tendance à expliquer assez vite qu’il s’agit d’un patriarcat, surtout d’ailleurs si cet homme dirige de manière violente et tyrannique. Si c’est une femme, et encore plus si c’est elle paraît douce et « à l’écoute » comme le dit la novelangue, alors nous serions en matriarcat. Mes travaux tendent à montrer que tout ceci est totalement faux, et provient d’un processus intellectuel au service d’une idéologie bien plus importante. L’objectif final est de détruire le père, sa figure, son rôle symbolique et concret, sa place dans la famille, son objet politique, sa transcendance spirituelle.

 

Par la méthode que j’appelle des « trois niveaux primordiaux » je tente de montrer que pour définir une société de patriarcale ou de matriarcale il faut articuler le niveau familial, politique, et religieux. La découverte est alors contraire à l’idée moderne, le patriarcat étant plutôt un monde basé sur la bonne entente, le respect d’un monde fait de complémentarités (père et mère par exemple), soutenue par la figure d’un Roi n’étant sur le trône qu’en représentation du Christ, lui-même étant Dieu le Père incarné.

 

Pour le matriarcat, j’ai eu besoin de la notion de sacrifice. Les communautés primitives d’essence matriarcal fondaient leur existence sur le principe de l’indifférenciation généralisée et, comme l’explique René Girard, elles ont besoin de recourir au sacrifice sanglant pour éviter l’implosion du tous contre tous. Le matriarcat sacrificiel permet donc une compréhension totale du système avec un niveau familial tribal dans lequel le père n’a pas de rôle prépondérant, souvent remplacé par l’oncle maternel, le niveau politique indifférenciant des principes trop puissants pour ne pas être tyrannique (la politique, la guerre, l’économie et la magie), et une niveau spirituel soutenant le tout par une vision cyclique du monde. Par exemple, les Trobriandais pensaient que les nouveau-nés étaient les réincarnations des ancêtres féminins, provenant uniquement du clan maternel.

 

Pour faire simple : Le matriarcat c’est l’indifférenciation généralisé menant au sacrifice sanglant, le patriarcat c’est la complémentarité incarnée empêchant le sacrifice et permettant la paix. Même si cette dernière n’est souvent qu’une objectif, les conditions sont réunies pour la pratiquer.

 

4) Y a t-il eu des périodes patriarcales dans l’histoire du monde ? Rappelons que pour les féministes modernes, le féminisme est un notion moderne qui vient d’apparaître.

 

L’Âge Féodal semble correspondre à ce monde patriarcal. Maintenant, était-il total ? N’étant pas historien je ne saurais répondre. Il convient aux chercheurs de répondre à cette question en réutilisant cette grille de lecture. Le féminisme n’est, en soi, pas intéressant. Il n’est qu’un souffle supplémentaire du cycle mimétique dans lequel nous sommes. Le système créera alors sa propre contradiction par le masculinisme. Nous sommes dans une période différente d’il y a 1 ou 2 ans. Aujourd’hui le combat « masculin » va poursuivre le cycle de la destruction de la seule figure qui est attaquée, car elle mène directement au Christ, à savoir le père. De plus, ce combat mimétique féminisme/masculinisme a réduit les individus des deux sexes dans un naturalisme total. Ainsi, la nature ayant horreur du vide, une nouvelle religion est en approche. Elle est même déjà là, c’est ce que je nomme la « révolution gaïatique », avec l’omniprésence de l’écologisme (à différencier de l’écologie) allié à la collapsologie. Je rappelle que la Terre-Mère, Gaïa, c’est celle qui engendre le monde sans l’aide d’un pendant mâle. Là où le cycle s’est accéléré c’est dans la désignation du bouc émissaire, il s’agit en gros de l’humanité. Si l’on creuse, l’humanité européenne, blanche. Nous en avons pour quelques années, puis nous passerons à autre chose. Les modes cycliques sont désormais assez courtes.

 

5) Peut-on considérer, selon vous, que le « matriarcat » qui vient peut-être assimilé à un nouveau barbarisme ?

 

Totalement, c’est un retour à l’archaïsme le plus pur. La famille proposée aujourd’hui ressemble à s’y méprendre à une famille tribale primitive, avec la notion d’argent en plus quand la GPA sera légalisée. Et elle le sera c’est une certitude. La politique semble se caler sur un mélange de Orwell et Huxley. Le spirituel est, comme je l’ai dit, un retour à un paganisme nécessaire pour soutenir les deux niveaux précédents. Comme le disait l’anthropologue Malinowski, rien dans une civilisation n’est dû au hasard, tout prend place dans un tout cohérent. Il s’agit ensuite de les analyser.

 

6) Comment peut-on s’en sortir ?

 

Je n’ai pas la prétention de proposer des solutions toutes faites à vos lecteurs. Cependant, si nous reprenons les trois niveaux il me semble que nous pouvons agir. Pour le niveau familial, nous avons encore la possibilité de fonder des familles nucléaires différenciées, basées sur la complémentarité entre un père et une mère, une hiérarchie sur les enfants, des rôles précis à chacun. Je propose dans le livre de placer les familles sur la symbolique de la croix, mais je laisse les futurs lecteurs en prendre connaissance. Le niveau politique semble plus compliqué à modifier tant le système est verrouillé, l’épisode des gilets jaunes l’a bien montré, Macron en sort en réalité grand vainqueur. Le niveau spirituel paraît aussi tout à fait accessible, retourner à l’Eglise n’est pas encore interdit non plus. Si nous pouvions par ses deux niveaux, telle une mâchoire aiguisée, faire pression sur le niveau deux du politique, alors les choses changeraient-elles un peu ?

 

Cela demande approfondissement mais je pense qu’une clé se situe ici dans l’alliance des familles et de l’Eglise.

 

Entretien réalisé par Philippe Schneider

 

 

( 13 juin, 2019 )

Brigitte Bardot

 

« Je suis d’origine Lorraine. Le berceau des Bardot est à Ligny-en-Barrois » écrivait Brigitte Bardot en 2010 au réalisateur d’une image d’Epinal qui la représentait à divers moments de sa vie. Elle ajoutait : « La vie est une image et Epinal l’immortalise ». Sage comme une image, Brigitte ne l’a pas toujours été.

« Dieu créa la femme » est le titre du film célèbre qui lança cette jeune artiste qui devait devenir très populaire. Elle a été la figure féminine rêvée dans les années 1950/1960. D’abord mannequin particulièrement photogénique, elle a ensuite atteint au cinéma une renommée internationale avec 45 films et plus de 70 chansons. Brigitte dite B.B. n’a certes pas eut une vie exemplaire, elle a surtout été très admirée pour sa féminité, la grâce de ses mouvements, hérités de sa formation à la danse classique durant son adolescence. Ajoutons la douceur nonchalante naturelle des gestes et sa moue boudeuse.

Le père Louis Bardot, Meusien, originaire de Ligny-en-Barrois et sa mère donnèrent à Brigitte une éducation religieuse catholique. Elle a fait ses études à l’institut de la Tour, établissement catholique du XVIe arrondissement de Paris. Brigitte avait une sœur cadette Marie-Jeanne dite Mijanounée en 1938. BB est née en 1934. Malgré sa bonne éducation, elle n’a pas eu une vie forcément exemplaire, elle a surtout été très admirée pour sa féminité. Brigitte habite désormais « la Madrague » à Saint-Tropez acquise en 1958, ou elle s’est retirée depuis 2006 après 21 ans de carrière alors qu’elle était une des artistes françaises des plus célèbres au monde. C’est en 1973 que Brigitte abandonne le succès pour se consacrer à la défense des animaux. Actuellement, elle proteste contre l’égorgement des moutons, en dehors des règles sanitaires notamment lors des fêtes musulmanes. Ce qui lui vaut d’être condamnée par les tribunaux pour haine raciale…

Brigitte Bardot n’a pas sa langue dans sa poche. Elle déclare volontiers : « J’ai été élevée dans l’honneur, le patriotisme, l’amour et le respect de mon pays. Quand je vois ce qu’il est devenu, je suis assez désespérée. Quand je constate ce qu’ils ont fait d’un pays dont la richesse intellectuelle, la qualité du langage, de l’écriture, la primauté en matière d’architecture, de mode, d’élégance, de patrimoine rayonnant dans le monde entier, ça me déprime ! »

Jean-Marie CUNY

12345...13
Page Suivante »
|