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( 20 mai, 2023 )

Editorial du n° 388 de LA LORRAINE ROYALISTE

 

 

Pour essayer de sortir de la crise suscitée par la loi de réforme des retraites, certains, en particulier Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, demande la nomination d’un « médiateur » Quoi de plus naturel lorsqu’il y a une situation politique bloquée, conflictuelle ? Bien entendu, le Président, obtus, sur de lui, a refusé. Mais, s’il avait accepté, la question se serait posé de savoir qui pourrait être ce « médiateur » ? Un politicien en retraite ? Un fonctionnaire soumis à l’Etat ? Un ancien syndicaliste ? De toute façon, quelqu’un qui aurait été nommé avec l’accord de tous (difficile à trouver) et qui aurait un passé – et un présent – partisan. Ce n’est pas sérieux même si le principe est bon.

En fait, il n’y a pas – plus -, en France, de « médiateur », d’arbitre naturel.

Ce serait normalement le rôle du Chef de l’Etat. Ce n’est pas le cas aujourd’hui car c’est lui qui impose tout sur tout, cependant après avoir consulté – ou reçu des ordres -  de l’U.E. et des institutions financières internationales ! Nous l’avons bien vu dans cette « réforme » des retraites. « Réforme » mal faite, ne servant à rien comme les précédentes. Il en faudra certainement d’autres d’ici peu de temps ! Mais elle est menée par la force avec des points qui fâchent – les 64 ans en particulier – sans avoir rien de positif. Ajoutons la morgue du Président, son mépris affiché de ses interlocuteurs possibles – comme Laurent Berger –  ses interventions publiques provocatrices qui ne font qu’ajouter « de l’huile sur le feu » montrent bien qu’il ne peut agir en arbitre. Il mécontente tout le monde, même le patronat. Comme je l’ai déjà écrit, ce n’est pas à l’Etat de faire une réforme du système des retraites mais aux professions librement organisée. D’ailleurs, pour les complémentaires, c’est ce qui s’est fait sans heurts ! Mais, en république, ceux qui sont au pouvoir doivent montrer leur action pour « tenir » les électeurs, il ne faut donc laisser qu’un minimum de libertés aux Français !

Par contre, l’Etat devrait se préoccuper du long terme. Et c’est là où l’on a le vrai problème des retraites qui est notre faible démographie.  Il est évident que s’il y avait suffisamment de jeunes pour payer les retraites, nous n’aurions pas à nous poser de question.

Or, s’il faut remarquer qu’un grand effort fut fait dans les années 40, durant et au sortir de la guerre, les avantages accordées aux familles ont commencé – faiblement – à se réduire dès 1954 et n’ont cessé depuis. Cela s’est régulièrement accéléré sous couvert de faire des « économies » à court terme pour arriver sous Hollande et le début de Macron à une véritable politique anti familiale. Pourtant, ce serait une priorité mais dont les résultats se verraient dans plusieurs années et vraiment dans une vingtaine d’années. Impossible en république dont les dirigeants ont  des horizons  limités à la prochaine élection !

Nous voyons bien là la limite de notre régime républicain : aucune vue à long terme, s’occuper de tout à court terme en limitant au maximum les libertés quitte à mal faire les choses tout simplement parce que l’on ne les connaît pas ou mal.

C’est vrai aujourd’hui pour les retraites quitte à provoquer un véritable début de crise de régime, mais s’est vrai aussi pour tout le reste, ce qui provoque un malaise général que le pouvoir, isolé, enfermé dans ses certitudes abstraites ne comprend pas. Nous le voyons à l’intérieur : système de santé en déroute, enseignement à la dérive, industrie et agriculture sacrifiés, etc. A l’extérieur : pas de politique étrangère sérieuse – là aussi le long terme est nécessaire – avec un Président qui ridiculise notre pays partout où il va et surtout parle que ce soit en Afrique, en Chine, et même en Europe.

Il manque à la France son chef naturel, celui qui à la fois s’occuperait des sujets à long terme parce qu’il aurait le temps pour lui et l’expérience de toute sa lignée et, pour le reste, arbitre suprême en cas de conflits entre différentes parties. Le voilà notre médiateur naturel.

Ce chef arbitre, médiateur, qui a le temps pour lui, doit être indépendant des partis, des groupes de pression en particulier financier. L’histoire nous montre que seul – en France – notre Roi peut tenir ce rôle. A nous de le montrer aux Français qui sont nombreux, beaucoup de jeunes en particulier, à nous rejoindre aujourd’hui. Chers lecteurs, engagez-vous aussi dans ce combat de salut national.

Philippe SCHNEIDER

( 26 mars, 2023 )

Editorial du n° 387 de LA LORRAINE ROYALISTE

 

 

 

Quand donc le personnage qui tient actuellement le rôle de président de la république arrêtera-t-il de ridiculiser notre pays ? Nous venons de le voir encore ces derniers jours en Afrique ! Le pire est qu’il n’est pas le seul de nos hommes politiques à le faire, il n’y a qu’à voir les stupides interventions des députés LFI et autres NUPES à l’assemblée pour s’en convaincre ! Ces derniers paraissent d’ailleurs de plus en plus comme des « idiots utiles » au service de la macronie ! En fait, il apparaît comme normal qu’il y ait une alliance tacite entre eux car ils ont le même but : détruire la France. Le  « macronisme », en fait, c’est du « mélanchonisme mou » ! Nous assistons à une concurrence acharnée entre deux partis de l’anti France ! Nous le voyons bien lorsqu’ils s’écharpent sur le projet de loi sur les retraites, ils sont bien d’accord pour repousser toute politique familiale, toute politique visant à relancer la démographie mais d’accord sur le fond pour relancer l’immigration même s’ils s’opposent sur des points de détail. Bien sur, il nous sera objecté que ce n’est pas pour les mêmes raisons : les macronistes obéissant à la finance internationale et LFI en esprit « révolutionnaire ». Peut-être ! Bien que n’oublions pas que les révolutionnaires ont toujours eu l’appui de la finance internationale…

Les financiers internationaux ont tout intérêt à la disparition des Nations qui ont tendance naturellement, quand elles sont bien dirigées, à empêcher la circulation libre de l’argent et des hommes pour éviter qu’ils deviennent des « instruments » dociles car sans racines. Malheureusement les Nations – du moins celles du « bloc occidental » (les affidés aux USA) – jouent de moins en moins leur rôle de protection de leurs ressortissants. Les dirigeants ont des « ordres » pour cela. C’est Alain Minc qui le dit dans un entretien sur « Europe 1 » : Du fait de notre dette, Macron n’avait pas le choix pour sa réforme des retraites, il devait montrer qu’il pouvait imposer une réforme impopulaire à la population pour que les taux d’intérêts ne montent pas. Pour imposer quoi ensuite ? Alain Minc ne le dit pas, mais on peut penser, par exemple, à des prélèvements sur l’épargne des Français ou autres choses ( ?). Quelle erreur énorme avons-nous fait en 1973 en limitant la possibilité de financement de l’Etat par la Banque de France, aggravé en 1993 – en application du désastreux traité de Maastricht – en la supprimant. Depuis, nous devons passer par les banques ou les instituts financiers pour couvrir nos déficits, d’où notre soumission. De plus, ce financement coûte beaucoup plus cher, d’où une aggravation de notre dette, mais pour le plus grand profit des financiers internationaux car, contrairement à d’autres pays qui privilégient pour leurs emprunts les banques nationales, nous empruntons largement à l’international, sur le « marché financier ».

De ce fait, nous ne pouvons plus avoir de politique indépendante, surtout que la commission de Bruxelles surveille de près que nous suivions scrupuleusement ces instructions. Pas question de remettre en cause le libre échange des finances, des biens, des hommes… Et c’est de même pour tous les pays sauf, bien sur, les USA, qui eux ont tous les droits… et ceux qui s’y opposent de près ou de loin sont traités de « populistes », « d’antilibéraux », de « dictateurs » même s’ils ont été élus d’une manière plus « transparente » que d’autres…  

Le problème, pour eux, est que la suprématie américaine par le dollar est de plus en plus remise en cause et pas seulement par la Russie ou la Chine, mais aussi par l’Inde, le Brésil et d’innombrables autres pays.

Nous le voyons bien par la réaction de beaucoup face à l’attaque russe contre l’Ukraine : non seulement plusieurs Etats refusent de la condamner mais la grande majorité, s’ils condamnent, refusent de suivre les pays du « bloc américain » dans les sanctions contre la Russie.

C’est là qu’une France indépendante, libre, aurait eu un rôle à jouer. Si nous devions condamner l’attaque russe, mais sans oublier que la guerre, de fait, dure depuis 2014, nous n’avions pas à nous aligner servilement sur les positions américaines largement soutenues par l’Allemagne. C’est ce rôle d’arbitre entre les grandes puissances en liaison avec les autres pays – majoritaires – qui refusent de s’aligner sur un « bloc » que la France devrait jouer. Charles Maurras le disait déjà dans son livre magistral « Kiel et Tanger ». Pour cela, il nous faut d’abord être indépendant, ce que nous ne sommes plus. Ensuite, il faut avoir une puissance économique et militaire suffisante pour « peser », ce que nous n’avons pas et beaucoup moins qu’au début du siècle dernier quand notre maître a écrit son livre. Et ce n’est pas le ridicule plan annoncé par le président sur l’armée qui changera quelque chose. Quand à notre économie, elle est en baisse continuelle aussi bien sur les plans industriels, agricoles, commerciaux que financiers et il en sera toujours ainsi tant que nous resterons dans l’Union Européenne et surtout dans l’Euro !

Reprendre notre indépendance pour restaurer notre économie dans tous les domaines, rétablir nos finances, notre monnaie et bien entendu notre puissance militaire, tel devrait être le but d’un gouvernement réellement français.

Pour arriver  à cela, il faut à la tête de l’Etat un chef indépendant, ayant une vue à long terme car cela ne pourra se faire du jour au lendemain et cela n’est pas possible dans le régime républicain. Il faut que notre Roi soit ce chef. Nous le connaissons, c’est Jean de France, comte de Paris. Travaillons à le faire venir, c’est notre rôle, rejoignez nos rangs !

Philippe SCHNEIDER

 

 

 

( 21 février, 2023 )

Editorial du numéro 386 de LA LORRAINE ROYALISTE

 

La politique du chaos

 

Dans mon dernier papier, je parlais de cette manie catastrophique de notre gouvernement de « faire des chèques » pour tenter de diminuer le mécontentement de la population sans chercher à résoudre le problème principal de gestion de notre pays qui est sa bureaucratie tentaculaire et budgétivore.  Tout ce qui s’est passé depuis ne fait que confirmer ce diagnostic. Le pouvoir ne fait que distribuer des aides minimes, totalement insuffisantes pour ceux qui la reçoivent mais qui coûtent très chers à l’Etat. Le déficit est creusé pour rien ou presque. Mais rien n’est fait sur le fond même. Bien sur, mettre fin à notre système bureaucratique ne peut se faire du jour au lendemain bien que cela peut être réalisé relativement vite. Cependant, certaines choses pourraient être faites très vite. Je citerai en particulier la sortie du marché européen de l’énergie comme ont su le faire l’Espagne et le Portugal. La baisse immédiate des tarifs seraient plus intéressantes pour tout le monde et cela ne coûterait rien. Mais le pouvoir veut, d’un côté, comme tout pouvoir électoral en France, montrer au « citoyen-électeur » qu’il « fait » quelque chose (un chèque…) et, d’autre part, il ne faut pas déplaire à l’Allemagne !

C’est avec grand faste que le soixantième anniversaire du traité Franco-Allemand de l’Elysée a été fêté. Macron en a profité par parler du fameux couple franco allemand qui n’existe que dans son esprit malade, comme celui de ses prédécesseurs ! Il y a 60 ans, ce traité fut abandonné par les Allemands dès le retour d’Adenauer à Bonn, alors capitale de la République Fédérale d’Allemagne. En effet, dans le texte, le parlement allemand a fait rajouter que ce « traité » serait de toute façon subordonné à l’alliance germano américaine. Il faut reconnaître que De Gaulle, à l’époque, en conclut qu’il n’avait plus aucune valeur et que l’alliance « franco-allemande » dont il avait rêvé, n’existerait jamais dans ces conditions. Hélas, ses successeurs, surtout à partir de Giscard, se sont toujours illusionnés sur le « couple franco-allemand » qui aboutissait, en fait, à l’obéissance aveugle de la France aux directives germaniques. Les Allemands, d’ailleurs, ont su en profiter… Ainsi, ils ont favorisés leurs industries au dépend des nôtres, leur agriculture, etc. Nous sommes maintenant exsangue, nos déficits – intérieurs et extérieurs – s’aggravent, notre industrie ne représente plus que 9 % de notre PIB (comme la Grèce !). Tout va mal, mais nos gouvernants veulent continuer dans le même sens : toujours plus d’Europe sous domination allemande ! Il n’y a qu’à voir comment nous les suivons avec leurs amis américains dans l’affaire Ukrainienne ! Mais Macron fait semblant de se croire le « meneur » sans se rendre compte que tout le monde se fiche de lui !

Rendons-nous compte que nous donnons à l’Ukraine – sans aucun bénéfice à en attendre – beaucoup plus que ce que le pouvoir pense peut-être gagner avec sa réforme des retraites. Parlons en un peu : il s’agit là, alors que nous creusons partout les déficits, d’empêcher un peut-être futur déficit pas très important par rapport aux autres, dans un futur incertain ! De qui se moque-t-on ? Et pourquoi s’obnubiler sur l’âge de 64 ans alors que l’on sait que la moyenne d’âge de ceux qui prennent leur retraite alors qu’ils travaillent est déjà d’environ 63 ans et demi et que cela ne cesse de monter ! C’est donner un « chiffon rouge » aux opposants sans réelles nécessités. Et puis, n’oublions pas que dans un pays normalement organisé, tel que nous le voudrions, ce n’est pas à l’Etat de fixer les règles des retraites mais aux professions librement organisées. Mais la république ne veut pas laisser de libertés aux Français. Ce qui serait du pouvoir de l’Etat, ce serait de parer à la grave crise démographique que nous vivons en protégeant les familles, en les aidants par incitations. Or, c’est exactement le contraire qui se fait depuis, la aussi, le septennat de Giscard et cela va en s’aggravant de Président en Président. Nous le payons aujourd’hui. Un petit exemple de ce qui pourrait être fait : indexer la retraite en fonction du nombre d’enfants qu’a eu la famille ! N’oublions pas non plus les quelques 230.000 enfants assassinés tous les ans dans le ventre de leurs mères depuis la funeste loi « Giscard-Chirac-Veil ». S’ils étaient là, pas de problème de paiement des retraites !

Les gouvernements successifs depuis Giscard – encore lui – n’ont cessé de diminuer la politique familiale. Nous le payons aujourd’hui ! Il y a même volonté de « casser » les familles pour favoriser l’individualisme, l’individu seul étant plus facilement manipulable ! Il faut satisfaire les désirs – réels ou supposés le plus souvent – des individus quel qu’ils soient, même les plus « débiles ». Ainsi, il y a même la volonté de vouloir « constitutionaliser » la « liberté d’assassiner les enfants ». Signalons en passant qu’évidemment, tous les élus qui votent pour cela doivent savoir qu’en aucun cas, nous ne pourrons à l’avenir voter pour eux ! Cela signifie bien qu’à leurs yeux, la vie humaine n’a aucune valeur ! Pourtant le premier des « droits de l’homme » – notions dont ils parlent tant ! – est le droit à la vie ! Et quand un pouvoir commence à faire des distinctions entre ceux qui ont droit à la vie ou non, nous savons où cela mène, c’est la terreur révolutionnaire, le communisme, le nazisme…

Il y a environ 2.500 ans Sophocle dans sa pièce « Antigone » nous rappelait qu’il y a des lois immuables supérieures qui doivent être respectées pour qu’un pouvoir soit « légitime ». La république, si elle est – hélas – légale, n’est plus légitime en ce sens car ne respectant pas la vie humaine.

Dans la France Catholique du 3 février, Jacques Trémolet de Villers écrit : « La nature de la France la porte à l’honneur, à la gloire, au respect de la personne humaine, à tout ce que constitua ce que Jeanne appelait « le Saint Royaume de France ». Pour qu’elle retrouve sa nature, il faut rendre à la France son pouvoir légitime, celui de son Roi. C’est à nous de le rendre légal en convaincant les Français de son utilité, de sa bienfaisance, de sa nécessité pour la France et les Français.

Philippe SCHNEIDER

( 14 janvier, 2023 )

Editorial du n° 385 de LA LORRAINE ROYALISTE

 

 

 

En république, la France n’a jamais eu de politique étrangère

Au moment où j’écris cet article, l’année 2022 s’achève. Ce fut une année terrible pour la France et en partie pour le monde. En partie seulement pour le monde car beaucoup de pays se sortent plutôt bien de cette année. Je pense à ceux qui ont vu leur progression augmenter comme le Viet Nam, l’Inde, plusieurs pays africains, surtout dans la partie francophone… Et puis, beaucoup profite de la crise internationale actuelle provoquée par la guerre en Ukraine pour tenter de se détacher des soumissions qui les bloquaient. Je pense en particulier à la toute puissance du dollar qui se voit de plus en plus mise en cause. De plus en plus de pays passent des accords commerciaux libellés dans leurs propres devises. C’est le grand danger pour les Etats Unis qui ne pourront plus s’imposer partout. Il ne lui restera que sa puissance militaire qui est grande mais pas illimitée. Le grand danger serait une « fuite en avant » militaire des USA. Il faut bien constater que la domination de « l’occident » appelé frauduleusement par les médias « communauté internationale » est « en perte de vitesse ». Nous le voyons bien lorsque la majorité des pays du monde, s’ils condamnent généralement l’attaque russe, refusent de prendre des sanctions et continuent ou même augmentent leurs relations avec ce pays. C’est peut-être un point qui peut laisser espérer une amélioration de l’état du monde dans les années avenirs si nous sommes optimistes car il peut aussi y avoir des effets contraires. C’est là qu’une France indépendante – ce qu’elle n’est plus – aurait un rôle à jouer. Mais en république, la France n’a jamais eu de politique étrangère sérieuse, se contentant généralement, comme aujourd’hui, d’être à la remorque d’un autre pays. De là viennent les invasions, les désastres, les guerres non voulues, etc.

La France, au contraire, a passé une année terrible et, si l’on suit les objectifs de nos dirigeants, 2023 sera pire. Notre gouvernement semble décider à courte vue, se contentant de répondre au coup par coup aux problèmes graves qui se posent, sans en chercher les causes. C’est pourtant en les cherchant et en agissant sur elles qu’il faudrait agir. Il est vrai que certaines viennent de loin comme pour l’électricité. Ne plus construire de nouvelles centrales – sauf Flamanville – et prévoir de les fermer, donc ne plus les entretenir, cela a des conséquences. S’enfermer dans un stupide marché européen de l’électricité aussi. Nous en voyons aujourd’hui les conséquences désastreuses pour les Français. Devant toutes les catastrophes qui arrivent dans tous les domaines : santé, énergies, agriculture, industrie, éducation, sécurité, défense nationale… le gouvernement ne décide rien sinon, à très court terme, « faire des chèques », ce qui augmente encore nos déficits !

Nous voyons bien là deux des principaux défauts de notre régime : manque de vue à long terme, et soumission à court terme à des groupes de pressions étrangers ou nationaux. Quand ils ne voient pas de solution, il nous est répondu que « grâce à l’Europe » et le « couple franco-allemand » – qui n’a jamais existé que dans l’esprit malade des dirigeants français ! – tout va se régler… bientôt ! Cela fait bien 50 ans que l’on nous dit cela et la situation s’aggrave toujours plus.

Aujourd’hui, nous arrivons à un point de rupture. Nous le voyons dans tous les domaines et comme Macron ne sait pas quoi faire, il tente de faire semblant d’agir sur le plan international – sans aucun succès – pour tenter de détourner l’attention. Arriverons-nous à passer l’année 2023 sans une crise grave ?

De quoi souffre la France ? D’abord et surtout d’une administration tentaculaire qui paralyse toutes les activités et coûte extrêmement cher. C’est le cas dans le domaine de la santé où médecins et hôpitaux croulent sous les obligations administratives. En moyenne, cela nécessite en nombre de personnes et en coût environ 50 % de plus que dans les pays comparables. C’est la même chose dans l’Education, l’administration du pays, etc. Cela vient du fait que l’Etat veut tout réglementer pour montrer sa présence au « citoyen-électeur ». Cela existe depuis la funeste 1ère république et cela ne fait que s’accentuer. C’est la principale source d’économie à étudier et cela ne peut se faire qu’en rendant leurs libertés aux Français dans les communes, les provinces, les familles, les professions… Les déficits disparaîtraient et il pourrait être donné des moyens nécessaires à l’Etat pour jouer son véritable rôle (Justice, Affaires étrangères, Défense Nationale…).

Pour mener toute cette politique salutaire, il faut aussi – d’abord – que la France retrouve son indépendance territoriale et monétaire. Donc, quitter cette Union Européenne qui nous sclérose. Peut-on le faire ? Oui, et ce serait un exemple salutaire pour tous les autres pays européens avec qui nous pourrions ensuite passer des accords sérieux.

Comment le faire dans notre régime alors même que tous les partis ou presque vont dans le même sens « européo mondialiste ». Même ceux que l’on stigmatise comme « populistes » vont maintenant dans le même sens, n’osant plus contester l’Union Européenne sauf à la marge, et encore ! Ceci parce que les partis ne sont pas indépendants, ne peuvent dire ce qu’ils pensent vraiment, prisonniers d’une certaine « pensée unique ». Combien d’hommes politiques s’en rendent compte et le disent… en privé !

Il manque à la France un arbitre suprême à la tête de l’Etat qui sache rendre aux Français leurs libertés tout en ayant une politique indépendante et une vue à long terme dans les domaines strictement régaliens. Nous avons eu pendant de nombreux siècles en France ce chef de l’Etat. C’était notre Roi. Vivement qu’il vienne reprendre sa place à la tête de notre beau pays pour qu’il retrouve force, puissance et rendre leurs libertés aux Français ! Chacun de nous doit y travailler !

En attendant je vous souhaite pour vous et vos familles une bonne et heureuse année 2023.

Philippe SCHNEIDER

( 5 décembre, 2022 )

Editorial du n° 384 de LA LORRAINE ROYALISTE

 

La République « vat en guerre » affaiblit la     France

 

29 Octobre 1956, les troupes françaises et britanniques débarquent en Egypte. Cette opération fait suite à la nationalisation par Nasser du canal de Suez. Elle se fait en liaison avec les Israéliens qui attaquent au même moment dans le Sinaï. La victoire est totale, Le Caire est prenable. Mais le 7 Novembre un cessez le feu est imposé et le 22 décembre les forces franco-britanniques doivent rembarquer. Les Etats-Unis d’Amérique et l’Union Soviétique, pour une fois alliés, l’ont exigé. 

Cette année là, nos deux pays ont constaté qu’ils étaient devenus impuissants, qu’ils ne pouvaient plus s’imposer. Véritable déclassement. Nous nous en doutions déjà, mais cela s’étalait maintenant à la vue du monde entier. Pourtant, à l’époque, les forces françaises et britanniques étaient beaucoup plus puissantes par rapport aux autres qu’aujourd’hui.

Ensuite, le monde fut partagé essentiellement en deux partis : ceux qui soutenaient l’URSS et ceux qui s’y opposaient derrière les USA. Cela dura pratiquement jusqu’à l’écroulement de l’Union Soviétique. Les Américains crurent leur rêve d’empire mondial sous leur direction venu. Et ils tentèrent même de l’imposer par la force lorsqu’il y avait des oppositions. Cela conduisit à des catastrophes et des défaites  comme en Irak, en Afghanistan ou même en Lybie, pays dans lequel la France de Sarkozy joua le rôle de supplétif actif. Mais d’autres forces apparurent dans le monde : la Chine tout d’abord qui devient une grande puissance économique et militaire, la Russie qui revient, l’Inde qui arrive… sans compter les puissances islamistes et en premier la Turquie.

Aujourd’hui, nous voyons avec la guerre en Ukraine, que l’Occident dirigé par Washington se trouve de plus en plus isolé. Si beaucoup, du bout des lèvres, condamnent l’attaque russe, ils refusent d’appliquer des sanctions. Pire, l’on voit de plus en plus de pays, les fameux « BRICS » (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) suivis par beaucoup d’autres, en profiter pour mettre au point un système commercial se passant du dollar. Si cela réussit, c’est la fin de la domination économique américaine, déjà bien entamée. La puissance US voit son « déclassement » arriver. Comment va-t-elle réagir ? La fuite en avant avec le risque de conflits est parfaitement possible, d’où un grand danger pour le monde.

La France, puissance moyenne, aurait son rôle à jouer. Un rôle de modération, de conseil. Le Président Pompidou l’avait déjà souligné dans un fameux discours à l’école des Sciences Politiques, en citant le prodigieux livre de Charles Maurras : « Kiel et Tanger ». En s’appuyant sur la francophonie, en alliance avec  les autres pays latins en premier – Amérique Latine comprise – mais aussi en renouant avec nos amis traditionnels au Moyen Orient et ailleurs dans le monde, la France pourrait un rôle d’arbitre, de tête de file. Elle doit avoir des liens d’amitié avec toutes les nations du monde. Les USA doivent rester un ami mais nous ne devons pas lui être inféodé comme aujourd’hui, raison pour laquelle il nous faut sortir de l’organisation militaire de l’OTAN tout en restant dans l’alliance.

Pour que nous puissions agir, il faut que notre pays puisse de faire en ayant une puissance économique, industrielle (il nous faut la reconstruire) importante non soumise à des intérêts étrangers mais aussi une puissance militaire suffisante pour pouvoir nous protéger et éventuellement répondre à l’appel de pays amis qui seraient attaqués comme aujourd’hui l’Arménie. Agir avec des alliés si possible, seul s’il le faut.

Or, il faut savoir que nous sommes non seulement moins puissant toutes proportions gardées qu’en 1956 mais même qu’en 1991. Prenons quelques exemples : cette année là, nous possédions 686 avions de combat et 1349 chars. Aujourd’hui, nous possédons respectivement 254 (en comptant ceux de la marine) et 222. Un unique porte avions, peu de sous marins ou de frégates… Vous me direz : oui, mais ceux que nous possédons maintenant sont plus puissants que ceux de 1991, c’est vrai, mais ceux des autres aussi et, eux, ils en ont de plus en plus. Sachons, selon les spécialistes militaires que si nous devions faire face à une guerre de haute intensité – comme en Ukraine aujourd’hui – notre armée serait capable de tenir un « front » d’environ 80 km et ce pendant moins d’une semaine faute de munitions, lesquelles ne sont plus fabriquées en France pour la plupart ! Car, il est à remarquer que depuis une quinzaine d’année, les budgets militaires dans le monde sont en pleine expansion. Le but du chef de l’Etat est de porter petit à petit notre budget à 2% du PIB (objectif pour 2030 qui ne sera sans doute pas atteint) alors qu’il faudrait 4 % au moins tout de suite. Ce serait d’ailleurs aussi un formidable appui à notre industrie qu’il faut en grande partie reconstruire. 

Car notre industrie, dans ce domaine comme dans d’autres, est moribonde et tout semble fait par nos gouvernements depuis au moins 20 ans pour la réduire et cela s’accélère avec Macron. Souvenons-nous, entre autres, de Latécoère bradé à des intérêts étrangers. Et voici maintenant Dassault qui devrait partager ses connaissances sur l’autel de l’Europe, en fait de l’Allemagne ! 

En fait, ne nous faisons pas d’illusions. Il faut du temps et vouloir reconstruire le pays pour lui redonner de la puissance dans tous les domaines. Et comment pouvoir jouer un rôle important dans le monde sans avoir un gouvernement qui ait la aussi du temps et les connaissances nécessaires pour agir. Souvenons-nous de Louis XV prévoyant l’avenir à long terme au moment du « retournement d’alliance » et qui fut incompris. Hélas, les révolutionnaires ne poursuivront pas sa politique d’où les guerres qui endeuillèrent toute l’Europe aux XIX° et XX° siècles.

La république ne peut avoir de politiques internationales sérieuses avec tout ce que cela comprend. Il lui manque le temps que seul, l’histoire l’a montré en France, la monarchie royale peut donner à notre pays. Pas d’espoir de redressement sans changer le régime. Venez tous avec nous pour travailler au redressement du pays en ramenant notre Roi.

Philippe SCHNEIDER

( 12 octobre, 2022 )

Editorial du n° 383 de LA LORRAINE ROYALISTE

 

 

L’écologie totalitaire

 

J’ai lu sur « facebook » cette réflexion intéressante à plus d’un titre : « L’écologie, ce n’est pas construire des voitures électriques ou des éoliennes. C’est comprendre comment l’ensemble des systèmes vivants peuvent fonctionner de façon harmonieuse et s’équilibrer, et donc in fine comprendre comment la vie peut se perpétuer sur cette planète. En réalité, c’est une science de la survie ;

Malheureusement, ce n’est pas encore assez évident pour tout le monde. »

Ceci me semble une définition juste de l’écologie telle qu’elle devrait être. Acceptez la nature telle qu’elle est et travailler en fonction de celle-ci, pouvant l’exploiter pour nos besoins mais en la respectant. C’est en fait ce que faisaient nos ancêtres qui étaient presque tous paysans. Avec l’apparition de l’industrie, il est certain que la recherche de l’équilibre entre besoins et nature fut plus difficile, mais pas impossible. Ce qui aggrava la situation, c’est la recherche du profit avant tout, limitant par la même les dépenses pour la protection de l’environnement, jugées peu ou pas rentables. Cela entraîna, et entraîne toujours, des abus, comme les pollutions diverses (terre, rivières, mers,…) regrettables et qu’il convient de combattre. C’est le devoir de tous mais spécialement des gouvernements. Hélas, pour beaucoup – de « droite » comme de « gauche » -, ils étaient aux mains de ceux qui avaient de l’argent et qui finançaient leurs campagnes.

Vous me direz : ce n’est plus le cas aujourd’hui avec l’apparition des partis « écologistes ». Je répondrai que tout prouve le contraire : lorsque l’on voit les campagnes pour imposer l’éolien par exemple. Qu’ils soient à terre ou en mer, cela pollue (bétonnage, ailes en matière composite, …), dénature nos paysages, tuent les animaux, provoque des maladies…, pour ne produire qu’épisodiquement un peu d’électricité à un prix exorbitant. Cela ne profite qu’à quelques entreprises qui, n’en doutons pas, en font profiter ceux qui militent pour les éoliennes ! Comment expliquer autrement, par exemple, que des  « écologistes » qui se disent défenseurs des animaux soient pour les éoliennes ? Il en est de même des véhicules électriques qui sont, aujourd’hui et pour longtemps encore, une hérésie car très polluants si l’on prend tout le cycle de la construction à la destruction, plus que les véhicules thermiques. Mais l’argent mis dans ces réalisations profitera bien à certains !

Tout ceci dans le but d’empêcher le « réchauffement climatique ». Certes, celui-ci existe en ce moment et il convient de s’y préparer. Il semble assez fort mais sans doute moins qu’au début du XVIII° siècle où l’on pouvait, selon les textes de l’époque, « faire cuire de la viande au soleil ». Il y eut même des vendanges en Lorraine en Juillet tellement il faisait chaud. Nous n’en sommes pas encore là. A noter que ce n’est pas les industries polluantes qui peuvaient être misent en cause à l’époque ! Bien sûr, il est probable que certaines activités trop polluantes peuvent accentuer ce réchauffement et qu’il convient d’y remédier. Mais il ne faut pas exagérer et rien ne dit qu’il n’y aura pas un refroidissement dans quelques années. C’est ainsi depuis des siècles. Il faut connaître l’histoire, ce que refusent nos propagandistes dit « écologistes » qui, en bons révolutionnaires, veulent « faire table rase du passé ». C’est toute la tendance « wokiste » actuelle !

L’histoire et la science doivent nous aider à gérer le présent et prévoir, préparer l’avenir au profit de tous les humains sans distinction. Et surtout, il faut bien prendre les hommes tels qu’ils sont, dans leurs différents milieux, avec leurs différentes racines, et non comme peuvent l’imaginer des idéologues. C’est bien entendu une politique à long, très long terme, ce qui est, chacun le sait, impossible dans notre république.

Car c’est bien entendu les hommes (femmes comprises) le but de toute politique. Les hommes à faire vivre le moins mal possible dans un monde imparfait mais que l’on peut essayer d’améliorer.  Et d’abord, il faut évidemment respecter les hommes dans leur vie de la conception à la mort naturelle. La aussi, la science peut et doit nous aider à mieux les comprendre, les soigner. Il faut les voir tels qu’ils sont et non tels que l’on voudrait qu’ils soient selon nos désirs, nos idéologies. La tendance aujourd’hui est de se construire un homme idéal et vouloir que tous lui ressemble. Oh, ce n’est pas nouveau, ce fut le cas de tous les révolutionnaires de Robespierre à Pol Pot en passant par Lénine, Staline, Hitler, Mao, etc. Ils voulaient tous façonner un homme nouveau et ceux qui ne voulaient pas suivre, simplement rester des humains, il fallait les « éliminer ». Les révolutionnaires ont toujours considéré que l’homme (l’humain) était en évolution continuelle et que ceux qui ne « progressaient » pas comme ils voulaient n’étaient pas véritablement des hommes… donc… Nos pseudos écologistes et tous ceux qui les suivent ne sont que des révolutionnaires comme les autres. Bien entendu, la masse suit et croit en leur propagande souvent de bonne foi. Et des financiers en profitent pour faire croître leurs profits car ces « hommes nouveaux » individualisés au maximum (suppression de la famille), déracinés, dénationalisés, mélangés (immigration) deviennent plus facilement exploitables. Il faut aussi qu’ils soient « rentables » d’où l’eugénisme généralisé sous couvert de « droit à l’avortement » et l’euthanasie que l’on veut nous imposer. Cela vise à éliminer les non productifs sous couvert de les aider « à mourir dans la dignité ». A noter que c’est l’expression qu’employait Hitler quand il voulait imposer l’euthanasie ! C’est la prochaine grande offensive du pouvoir, avec l’aide de la gauche, contre la vie.

Ce monde nouveau, inhumain, que l’on veut nous imposer doit être combattu. C’est rétablir la dignité humaine que nous voulons : respect des hommes et des femmes tels qu’ils sont, dans leurs familles, leurs communes, leurs provinces, leurs métiers… Quoi de mieux pour se faire qu’une famille à la tête de nos familles de France ? Notre famille royale qui aurait aussi l’avantage d’avoir le temps devant elle pour agir.

Philippe SCHNEIDER

 

 

( 14 septembre, 2022 )

Editorial du n° 382 de LA LORRAINE ROYALISTE

Macron, l’homme des groupes de pression

 

La période estivale se termine et, pour le malheur de la France, Macron et sa clique sévissent toujours ! C’était évidemment prévisible depuis les élections de cette année, mais on peut rêver, non ? Surtout en ce moment où nous le voyons se faire humilier et insulter en Algérie, ridiculisé par des Chefs d’Etat de la péninsule arabique. Comme il l’a fait au moment du Covid, le président qui ne semble pas maîtriser la situation et de plus en plus impopulaire tente d’imposer sa politique par la peur. La peur de la guerre, de l’avenir, de manquer du nécessaire pour vivre… 

La guerre, oui. Elle est en Europe comme lors de l’agression injustifiable, illégale, de l’OTAN contre la Serbie. Il y en eut d’autres… La Russie a fait la même chose ! Mais elle ne nous menace en aucune manière, raison pour laquelle nous ne pouvons comparer la situation actuelle à celle de 1939. Qui menace le plus notre indépendance ? La Russie ou les USA ? La question mérite d’être posée tant les États Unis profitent de ce conflit qu’ils ont en parti suscité pour asservir encore plus l’Europe aussi bien sur le plan économique que militaire. Notre pays ne devrait pas participer aux sanctions – d’ailleurs contre productives – envers la Russie pour se placer en tant qu’arbitre entre les belligérants. Aujourd’hui, il est clair que nous nous plaçons d’un côté sans admettre que si l’attaque russe est condamnable, elle avait ses raisons. En nous plaçant délibérément dans l’axe américain, nous perdons toute crédibilité. Ce ne sont pas les discours de Macron qui y changeront quelque chose. Russes et Ukrainiens – pour une fois d’accord – ont inventé un nouveau mot : « macroner » qui signifie en résumé « parler pour ne rien dire » ! A sa décharge (?), il faut souligner qu’il est complètement prisonnier de l’Union Européenne !

Enfin, cette guerre est bien « pratique » pour justifier tous les problèmes qui touchent la France comme l’inflation qui avait commencé bien avant le 24 février. De même pour les hausses du pétrole et du gaz. L’intégration européenne accentuant le problème. Elles n’ont fait que s’accentuer, surtout pour le gaz. Quant à la pénurie d’électricité, elle est essentiellement liée à la mauvaise politique des gouvernements français depuis plus de 10 ans, cela avait commencé sous Chirac ! Que s’est-il passé ? Sur la pression de groupes pseudo écologiques, le pouvoir a décidé de supprimer petit à petit les centrales nucléaires. Cela commerça sous Chirac et Sarkosy puis s’accéléra sous le tandem « Hollande/Macron ». Rappelons que ce dernier, outre Fessenheim, voulait fermer 12 autres réacteurs (déclaration de 2018). Ordre fut donné à EDF de préparer ces fermetures et, bien entendu, arrêter les constructions de nouvelles centrales mis à part celle qui était en cours (l’EPR de Flamenville). Parallèlement, la filière de construction des turbines pour centrale d’Alstom était bradée à General Electric. Ajoutons que le projet « Astrid » qui aurait donné à la France une large avance a été abandonné. Tout était fait pour la France n’entretienne qu’au strict minimum ses centrales car elles devaient fermer et qu’elle ne puisse plus en construire. Ce n’est pas une « fausse nouvelle », tout ceci a été confirmé par Jean-Bernard Lévy, le patron d’EDF ! Et maintenant, il nous est réclamé de faire des économies d’énergie pour faire face à leur incurie ! Ceci ne veut pas dire qu’il ne faut pas économiser l’énergie car, comme dans tous les domaines, il faut savoir ne pas gaspiller.

De plus, et nous le voyons en cette rentrée, tout semble continuer à s’écrouler : enseignement, santé, sécurité civile (voir notre mauvaise préparation face aux incendies de forêt,…). Un point commun : une bureaucratie centralisatrice, sclérosante, budgétivore, inefficace. Il y a là des milliards d’économie à faire. Nous pourrions dans tous ces domaines – et il y en a d’autres – faire mieux tout en faisant beaucoup d’économies… Pour l’armée, il y a le même problème aggravé par un manque criant de moyens. C’est sans doute le seul domaine où le budget devrait être augmenté (au moins doublé !) si nous voulons être crédibles. Il faut aussi largement reconstituer notre industrie militaire – et pas dans le cadre « européen » – largement détruite par nos gouvernements successifs. Nous pouvons craindre que l’actuel aggrave le problème si l’on en croit certaines orientations…

En fait, nos gouvernements et ceci depuis très longtemps – en réalité depuis que nous sommes en république –  ne font qu’ob&ir à des pressions étrangères – spécialement – aujourd’hui – américaines et européennes qui vont dans le même sens – d’associations diverses (écologistes – faux défenseurs de la nature -, LGBT…., dé-colonialiste, …) sans compter les sociétés financieres  avides de profits sans cause mais dont nos gouvernants sont très proches. Beaucoup n’ont-ils pas fait ou espèrent faire leurs carrières grâce à eux ! Et tant pis pour la France. D’ailleurs, il vaut mieux qu’elle disparaisse dans un ensemble « mondialiste » dans lequel on pourrait faire de bonnes et juteuses affaires.

Les décisions sont prises non en fonction des besoins de notre France et des Français, mais en fonction de ces divers groupes et des campagnes qu’ils mènent grâce aux médias qui sont souvent à leurs ordres voire leur propriété 

C’est donc bien le régime qui doit être mis en cause plus que les personnes souvent prises dans un engrenage qui les dépassent. A bien regarder, qui sont les Macron, Le Maire, Borne, Beaune, Sarkozy, Larcher et tous les autres sinon des marionnettes qui cherchent surtout à essayer de garder ou gagner des places ? Pourtant beaucoup de ses hommes et femmes ont des qualités qui ne demanderaient qu’à servir avec de bonnes institutions.

Voilà la seule question que les Français devraient se poser. Quant à nous, nous l’avons posé et résolu – nous le devons à de grands penseurs politiques qui nous ont précédé – : il manque à la France un arbitre suprême qui ne dépende pas de ces groupes de pression. Un chef de famille à la tête des familles françaises. Un chef indépendant qui pourrait défendre les intérêts du pays, avoir une vision à long terme (30, 40 50 ans ou plus) et rendre leurs libertés aux Français. Et nous savons que cet arbitre que nous appelons de nos vœux, c’est notre Roi, actuellement Jean IV, comte de Paris.

Travaillons à faire en sorte que son rôle légitime lui revienne. Venez militer avec nous pour cela au sein de la Restauration Nationale.

Philippe SCHNEIDER

( 11 août, 2022 )

Editorial du numéro 381 de LA LORRAINE ROYALISTE

 

Il faut sortir de ce système

Voilà, la période électorale est enfin terminée. Macron a gagné la présidentielle grâce à l’aide massive de la gauche et de l’extrême gauche. Aux législatives, chacun a repris son autonomie et nous héritons d’une Assemblée Nationale sans majorité, avec deux fortes oppositions : à l’extrême gauche une alliance hétéroclite  des vrais militants extrémistes  de LFI et EELV avec des plus modérés ou faisant semblant de l’être. A droite, le Rassemblement National qui devient le premier parti d’opposition et le reste des Républicains qui ont bien résisté. Notons aussi que la majorité des Français n’a pas cru bon de se déplacer n’ayant aucune confiance en la « classe politique ». Nous ne pouvons que constater que l’anti France domine cette assemblée avec l’ensemble « macroniste » et la Nupes. Comme le dit si bien  Maître Gilles-William Goldnadel : Macron, c’est du « mélanchonisme mou » mais rien ne les sépare sur le fond. Tous les deux sont pour la disparition de la France dans un internationalisme financier ou révolutionnaire, souvent alliés, et, dans notre pays, celle de la famille traditionnelle, de notre culture comme le montre – entre autres –  la dégradation constante et en accélération de l’éducation nationale. Ils sont tous deux pour le développement de la culture de mort : avortement, euthanasie, … sans compter le grave problème que pose une immigration trop importante et que les deux favorisent – même si Darmanin dit le contraire ! – car cela favorise la dissolution de notre France. LFI pense simplement que Macron ne va pas assez vite… En face, les forces dites de « droite » ne s’opposent pas réellement à cette dérive. Ils en sont même souvent objectivement complices, surtout dans le domaine « sociétal » comme l’on dit maintenant. Tout le reste n’est que de la tactique électorale. Or, la France est au bord du gouffre. La crise économique ne fait que commencer. La hausse des prix va s’accélérer. Elle est accentuée par la spéculation de grandes entreprises qui stockent pour profiter plus tard de prix de vente élevés, comme l’a fort bien dénoncé Michel-Edouard Leclerc dans son domaine. L’Etat ne fait rien contre cela. En aurait-il d’ailleurs le droit dans le cadre libéral européen ? Les sanctions prises contre la Russie ne font qu’aggraver le problème sans réellement toucher l’économie russe : la Russie, avec la hausse des matières premières, ne fait que gagner plus d’argent, n’ayant aucun mal à écouler ses produits. Nous, nous subissons de plein fouet la hausse des prix et sans doute la pénurie à venir. Pénurie surtout sur le gaz car à la place du gaz russe venant par gazoducs, il nous faut importer du gaz liquéfié, plus cher. De plus, nous n’avons pas assez de structures industrielles pour le traiter. En somme, nous nous « tirons une balle dans le pied ». Les Français risquent vite d’avoir de grosses difficultés pour se nourrir et se chauffer, sans compter le reste ! A quand des émeutes ? C’est sans doute ce que souhaite l’extrême gauche pour en profiter. Pour l’instant, le seul pays qui profite de la crise est les U.S.A. Il en profite pour placer son gaz de schiste et ainsi finir de mettre sous tutelle l’Europe occidentale. Pour l’instant car nous voyons de plus en plus que les « occidentaux » – essentiellement les USA et l’Europe – sont de plus en plus isolés dans un monde qui refuse de sanctionner la Russie. C’est aussi, s’en est une conséquence, le système monétaire international basé sur le dollar qui risque de s’effondrer. Quant à l’Euro, il ne représente rien et ne fait que baisser par rapport au dollar. Or, une crise mondiale grave alors que la France a toute ses frontières ouvertes risque de nous coûter très cher. D’autant plus que nous avons des dettes faramineuses détenues en majorité par des intérêts étrangers et que notre déficit commercial déjà très important ne cesse de s’aggraver.  Risque aussi de déboucher sur un conflit armé alors que nos forces sont « à l’os » et que nous bradons à l’Ukraine des armes qui ne seraient bien utiles. Il est essentiel que la France augmente son budget de la défense qui devrait être porté à 4% du PIB. Nous en sommes loin ! Il est possible, car ils ne sont quand même pas totalement idiots – du moins pas tous ! – que nos dirigeants voient le danger. Certains de leurs propos le laissent entendre. Ils sont cependant complètement prisonnier d’un système politique français, européen, otanien, qui les empêche d’agir, même s’ils le voulaient ? Il faut sortir de ce « système ». Redonner son indépendance à la France dans tous les domaines pour lui rendre sa force intérieure et extérieure. C’est ainsi qu’elle pourra se redresser en collaboration avec ses amis qui peuvent être en Europe mais aussi ailleurs dans le monde. Cela ne pourra se faire qu’avec le pouvoir indépendant qui a fait la France : la monarchie royale qui saura, en plus, redonner leurs libertés à tous les Français. Réveillez-vous, les Français ! Rejoignez les royalistes dans le combat de salut national.

Philippe SCHNEIDER

( 10 juin, 2022 )

Editorial du n° 380 de LA LORRAINE ROYALISTE

 

La République au peuple Français : Aie confiance

 

Vous connaissez tous l’histoire célèbre de la grenouille que l’on veut ébouillanter : si on la met directement dans de l’eau bouillante, elle va réagir immédiatement en sautant hors de l’eau. Par contre, si on la met dans de l’eau froide que l’on chauffe petit à petit, elle se sent d’abord bien et elle se retrouve cuite sans ne plus pouvoir réagir. C’est exactement la même chose en politique : les révolutionnaires républicains qui nous gouvernent ont des buts à long terme. Ils savent que s’ils les imposent brutalement – comme ils ont voulu le faire à la fin du XVIII° siècle – cela provoquerait de violentes réactions entrainant un échec. Il faut donc procéder par étapes et, pour chaque étape, lancer une importante propagande. C’est ainsi que notre régime républicain procède afin de toujours détruire plus notre pays, le but final.

Examinons rapidement cette action dans deux domaines : la famille et la défense de la vie d’abord et l’Europe et la mondialisation.

La famille est le socle sur lequel notre pays s’est construit. Il convient donc de la détruire. La république s’est ingéniée à la faire depuis sa création, par étape : du divorce de plus en plus facilité jusqu’au mariage dénaturé avec le « mariage pour tous ». Maintenant, il s’agit simplement de l’alliance temporaire de deux (ou plus bientôt ?) individus, ce n’est plus fonder une famille avec toutes les conséquences que cela entraine. Il en est de même – et cela va ensemble – du respect de la vie : de l’avortement autorisé exceptionnellement mais restant un acte grave (loi « Veil ») au « droit à l’avortement » et de plus en plus tard ! Cela revient à donner, comme dans les peuples barbares, le droit de vie et de mort sur les enfants. Et l’on va faire de même pour les malades – ou supposés malades ? – et nos anciens. Tout ceci aurait été impensable il y a 50 ans !

Et l’Europe ? Avez-vous vu comment, petit à petit, nous en sommes venus à dissoudre notre pays dans un ensemble supra national dans lequel le gouvernement français a de moins en moins de chose à dire de manière indépendante ? Après quelques essais entre les deux guerres mondiales (déjà des rapprochements et des « accords » franco-allemands » !), il y eut d’abord la CECA (Communauté Européenne du charbon et de l’acier), première « réussite » : depuis, il n’y a plus de charbon et d’acier européen (les dernières aciéries sur notre continent sont indiennes ou chinoises !). Ensuite, l’Euratom puis le traité de Rome jusqu’à Schengen, Maastricht et le scandaleux traité de Lisbonne…. Petit à petit la France perd de son indépendance, n’a plus les moyens d’agir. Il y eut un seul échec : la Communauté Européenne de Défense qui échoua en 1954. C’était trop tôt. Mais Macron y revient aujourd’hui et, pour être plus sûr d’y arriver, il sacrifie l’industrie d’armement française. Soyons juste, il ne fait que poursuivre l’action de ses prédécesseurs.

Nous pourrions dire que tout est fichu, que la « grenouille » est maintenant pratiquement cuite. Qu’il n’y a plus rien à faire. Seulement, les Français ne sont pas des grenouilles. Ils peuvent réagir. Ils ont commencé à le faire. A nous de les encourager. Le pouvoir macronnien voit d’ailleurs le danger. Raison pour laquelle il a décidé d’essayer, dans ce nouveau quinquennat, d’en finir avec la France, son histoire, sa culture, son indépendance. C’est en particulier pourquoi il a nommé au ministère de l’éducation l’extrémiste Pap Ndiaye avec mission d’effacer la France dans son domaine. De même pour les nouvelles ministres de la culture, de la « santé »… Il est à craindre que Michel Onfray avait bien raison quand il disait qu’une fois réélu, Macron « allait de déchainer » !

Bien entendu – mais ne nous faisons pas l’illusion – il y a les élections législatives. Il serait bien que le pouvoir n’ait pas la majorité et que l’extrême gauche mélanchoniste n’ait pas trop d’élus. En gros, il serait souhaitable qu’il y ait un maximum de députés « nationaux » mais sans un accord que le Rassemblement National ne veut pas, cela est peu probable ! Allez, pour la forme, je me lance pour vous donner 3 noms de candidats près de chez moi : Thibaut Bazin, d’abord, député sortant du Lunévillois qui a fait du bon travail. Il serait souhaitable qu’il soit réélu. Et puis, un jeune plein d’avenir : Anselme Boussuge sur la 2ème circonscription de Meurthe et Moselle et Patricia Melet sur la 1ère. Cela n’engage que moi !

Cependant, le plus important est de s’engager pour combattre pour sauver ce qui peut l’être de notre France en attendant que l’héritier, notre Roi Jean, ne la prenne en main.

Il y a de l’espoir, en France avec toute cette jeunesse qui se lève pour la France et aussi dans le monde entier : voyons aux Etats Unis la remise en cause du scandaleux « droit à l’avortement » par la Cour Suprême, en espérant qu’elle aille jusqu’au bout ! N’oublions pas – et rappelons-le à nos « démocrates » – que le premier des « droits de l’homme » est le droit à la vie qui est de moins en moins respecté ! C’est une évolution importante aux USA et, souvent – pour le mal généralement mais aussi pour le bien – nous « suivons » ce qui se passe là bas !

Les dernières élections présidentielles, la vie de notre monde politique, montrent que nous assistons à une décomposition totale de la « caste dirigeante » et cela ne va pas s’arranger avec la crise économique qui arrive. Nous ne sommes pas prêts à y faire face avec notre énorme déficit et celui, peut-être plus grave, de notre commerce extérieur.

Travaillons à royaliser le pays. Notre mouvement est en pleine expansion, faisons le encore progresser pour que Vive la France ! Une des premières choses est d’adhérer puis de militer au mouvement, vous trouverez dans ce numéro un bulletin d’adhésion à nous retourner au plus vite !

Philippe SCHNEIDER

( 4 mai, 2022 )

Editorial du n° 378 de LA LORRAINE ROYALISTE

 

 

 

J’écris cet éditorial entre les deux tours de l’élection présidentielle et vous recevrez sans doute ce numéro après le deuxième tour. Vous connaîtrez donc le nom de celui qui aura la charge de la direction de la France pendant 5 ans  s’il – ou elle – a une majorité à l’assemblée nationale. Cette campagne aura au moins le mérite de montrer où est le clivage le plus important dans notre France d’aujourd’hui. Il est entre les mondialiste d’un côté – et Mélanchon est à mettre de ce côté et son soutien aux islamistes va dans le sens d’une destruction du pays (1) – et ceux qui veulent sauvegarder la France de l’autre. Les mondialistes veulent fondre notre pays dans un ensemble supra national, l’Europe d’abord, le monde ensuite. Ils ne veulent plus d’indépendance, de possibilité d’action politique. La politique, au sens noble du mot, doit disparaître au profit des marchés et plus précisément des marchés financiers. Oh, bien sûr, ce n’est pas dit comme cela car ils n’auraient presque personne pour voter pour eux, mais c’est bien le but. But en parti atteint d’ailleurs aujourd’hui. Et tant pis pour les millions d’électeurs, je pense en particulier aux personnes âgés, qui auront voté pour Macron et ses amis et qui seront victimes de ces prédateurs. Le pire est sans doute que Macron, s’il est réélu, va « se lâcher » comme le dit Michel Onfray, c’est-à-dire que n’ayant plus à se faire réélire, il va accentuer la destruction de notre pays.

Un vote plus « national » pourrait au mieux ralentir cette dérive fatale. Il est probable, en effet, que le système républicain et les pressions internationales empêcheraient toute mesure forte visant à  recouvrer notre indépendance nationale. Toute notre histoire l’a montré, nous ne pouvons croire en de « bonnes élections » et même au cas improbable où elles auraient lieu, les élus seraient empêchés de faire une « bonne politique ».  C’est que notre système politique républicain est malfaisant par nature. C’est pourquoi nous sommes les seuls, nous les royalistes, à mettre en cause ce régime en rappelant qu’en France, il n’y a qu’une seule possibilité de remettre en ordre notre pays, c’est de rappeler notre Roi légitime.

En attendant, il nous faut vivre et sauver d’héritage en attendant l’héritier. Or, notre pays est en grand danger aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. A l’intérieur, nous assistons à la désagrégation de notre pays, De plus Macron est prêt à tout pour essayer de grappiller quelques voix. En Corse, il va proposer l’autonomie face à quelques émeutiers. Or, on sait qu’en république, l’autonomie conduit souvent à l’indépendance. Bien entendu, il faudrait que la Corse puisse s’administrer elle-même dans de cadre d’une vraie décentralisation, comme d’ailleurs toutes les autres provinces, notre Lorraine en particulier. Le principe de subsidiarité devrait s’appliquer partout en France : ne doit être délégué à un niveau supérieur que ce qui ne peut pas être réalisé à un niveau inférieur. Ainsi l’Etat, dans l’idéal, ne devrait s’occuper que des fonctions régaliennes : justice, armée, politique étrangère, maintien de l’ordre, monnaie. Or, aujourd’hui, l’Etat s’occupe de tout mais pas de ce qu’il devrait faire : la monnaie est confiée à des technocrates étrangers, les affaires étrangères sont dirigées essentiellement de Washington… Par ailleurs, la désindustrialisation de notre pays se poursuit et pratiquement seuls les militants royalistes d’A.F. manifestent contre ces abandons partout en France et en Lorraine aussi comme à Creutzwald le 27 mars.

A l’extérieur, il y a la situation internationale très préoccupante à la suite de l’attaque de la Russie contre l’Ukraine. Les Etats Unis d’Amérique, en partie responsable par leur politique, semblent de pas vouloir l’apaisement, la paix. Au contraire, le président Biden semble toujours vouloir « jeter de l’huile sur le feu ». Et l’Europe suit. La France aussi bien que – saluons le pour une fois – notre président signale que l’Américain va trop loin en parlant de « génocide ». Il a raison. Il y  a eu des massacres, c’est vrai. Des enquêtes sérieuses sont souhaitables. Pour qu’elles soient objectives, il faudrait que les enquêteurs proviennent de pays n’ayant pas pris parti dans le conflit. Par exemple, ces pays s’étant abstenus à l’ONU. En aucun cas des USA ou de pays de l’Union Européenne, participants, de fait, au conflit. La France se trouve hors jeux car elle n’a pas su garder une certaine objectivité, prisonnière qu’elle est de l’U.E. et de Washington. Tout en restant proche de nos alliés, il faut que la France retrouve son indépendance en ayant sa propre politique étrangère. Il faudra bien un jour prochain, discuter avec la Russie et avoir des accords avec elle.

Aujourd’hui, comme je l’ai dit le mois dernier, le grand gagnant de ce conflit est l’Amérique qui va nous vendre son gaz de schiste et nous imposer sa direction. A terme, ce n’est pas certain. La Russie, la Chine mais aussi l’Inde, le Moyen Orient, certains pays d’Amérique Latine ou d’Afrique montrent qu’ils de veulent plus de la suprématie américaine et de son dollar. D’autres  systèmes de paiement se mettent en place.  Nous pourrions même assister à un retour de l’étalon Or. Si cela se passe, les USA se trouveraient dans une situation difficile, ne pouvant plus faire supporter par le reste du monde, son immense déficit. Et l’Union Européenne serait entraînée dans cette chute. Biden ne voit qu’à court terme et donc pas le danger mais d’autres américains le voient bien. Il est à craindre qu’ils réagissent violemment, quitte à provoquer une guerre généralisée. La France ne doit pas suivre. Or, engluée dans l’Union Européenne, elle se laissera entraîner.

Comprenons bien que la politique étrangère comme la politique intérieure ne se mène pas sur 1 ou 2 ans, même 5 ans mais sur 20, 30 ans ou plus sur certains points. Or, en république, le chef de l’Etat ne voit qu’à court terme, l’œil fixé sur les prochaines élections. Les élections sont utiles, même indispensables mais pas au niveau suprême. Le Chef de l’Etat doit être indépendant pour poursuivre des politiques à long terme. Cette indépendance lui permet en plus de laisser aux Français libres dans leurs familles, leurs communes, leurs provinces, leurs associations…

Philippe SCHNEIDER

 

(1)   Mais ce n’est peut-être pas le cas d’une bonne partie de ses électeurs.

 

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