( 22 avril, 2023 )

Deux « victoires d’étapes » de l’AGRIF

 

Communiqué de l’AGRIF

 

Les cinq et sept avril 2023, après des années d’opiniâtres poursuites devant les différentes instances de jugement, deux victoires printanières de l’AGRIF, « victoires d’étapes » vers deux succès qui devraient être définitifs !

À deux jours d’intervalle, l’AGRIF a obtenu deux succès très significatifs remportés par son avocat coordinateur Maître Jérôme Triomphe devant la quatrième chambre de l’Instruction de la Cour d’appel de Paris.

Le premier arrêt prononcé le 5 avril a décidé du renvoi devant le juge d’instruction de la plainte initialement déposée, le 12 août 2020, contre l’assistante parlementaire et suppléante d’un député d’extrême-gauche.

Cette dernière avait publié sur son compte tweeter, le 26 mai 2019, les hallucinants propos suivants : « Que la France et tous les Français aillent niquer leurs mères. Pays de fascistes ».

Propos poursuivis par l’AGRIF sous la qualification des faits suivante : « injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion par parole, écrit, image ou moyen de communication publié par voie électronique ».

Le deuxième arrêt prononcé en chambre du conseil a décidé du renvoi devant le tribunal correctionnel d’Evreux d’une association de promotion de la « discrimination à raison de la religion et refus d’embauche ».

Cette affaire, la plus ancienne, remonte à la légitime plainte déposée le 29 novembre 2013 par un jeune diplômé contre une association de promotion de l’architecture gothique pour fait de discrimination à l’embauche exercée contre lui en raison de son profil, prétendument de « catholique militant ». Ceci pour avoir simplement mentionné dans son CV son activité en tant qu’écuyer de l’ordre équestre du Saint-Sépulcre, activité purement caritative et ne relevant en rien d’un prosélytisme militant. Il avait aussi mentionné dans sa lettre de motivation et dans son CV qu’il avait été un chef louveteau, ayant à ce titre participé à des « maraudes » pour aider des sans-logis et autres déshérités.

Et c’est cela, incroyablement, qui motivait le refus d’embauche prononcé par le président de cette association sous le prétexte d’un « profil de catholique militant ».

Notons que ce jeune diplômé que défend l’AGRIF a surtout mentionné dans son CV ses diplômes en droit et en sciences politiques, de ses réalisations culturelles, de sa spécialisation dans le tourisme culturel et dans la valorisation du patrimoine avec ses riches expériences en Roumanie, à Madagascar, au Burkina Faso, et même un cycle d’études en Chine.

On ne peut dans le cadre d’un communiqué exposer toutes les phases de la bataille judiciaire qui ont marqué cette procédure si emblématique de la discrimination antichrétienne affectant aujourd’hui certains milieux « culturels », mais emblématique aussi de l’opiniâtreté de l’AGRIF grâce à son avocat Me Triomphe.

D’ordonnance de non-lieu (07-11-2016) en arrêts de chambres d’instruction (31-01-2017, 05-09-2018, 06-02-2019, 25-11-2019, 17-02-2021), en arrêt de la Cour de cassation du 31-05-2022, on mesure combien il s’agit d’une affaire très exemplaire.

Dix ans de procédures pour en arriver à la victoire d’étape ainsi libellée : « La Cour, en la forme déclare l’appel (de l’AGRIF) recevable… au fond… ordonne le renvoi de X devant le tribunal correctionnel d’Evreux … du chef suivant : refus d’embaucher Y …  « en lui opposant que son profil de catholique militant faisait obstacle à l’acceptation de sa candidature ».

L’AGRIF est maintenant avec son avocat Jérôme Triomphe dans l’attente de ce qui devrait être la dernière bataille de cette très longue affaire où il s’agit de la justice pour les catholiques français en cette France façonnée par quinze siècles de christianisme.

***

La première affaire a connu aussi ses rebondissements :

  • Mise en examen sur plainte de l’AGRIF le 12/08/2020.
  • Requête en nullité le 18 juin 2021.
  • Arrêt de la chambre de l’instruction (17 décembre 2021) annulant la plainte
  • Arrêt de la Cour de cassation du 25 octobre 2022 cassant l’arrêt précédent et ordonnant le retour du dossier au juge d’instruction.
  • A nouveau demande d’annulation de la plainte de l’AGRIF, de la mise en examen et de l’ensemble de la procédure.
  • Et finalement l’arrêt de la Cour d’appel de Paris refusant ces demandes et ordonnant le retour du dossier au juge d’instruction.

Une fois de plus, c’est l’honneur de l’AGRIF que de lutter justement pour la véritable insoumission aujourd’hui, celle de la résistance au totalitarisme des néo-staliniens.

J’appelle tous les patriotes à soutenir l’AGRIF qui ne reçoit aucune subvention de quelque collectivité que ce soit, de quelque institution que ce soit !

70 Boulevard Saint-Germain
75005 Paris
01.40.46.96.31

( 4 avril, 2023 )

Débat sur la fin de vie : ni une convention, ni citoyenne et aucun débat

 

 

 

Communiqué de La Fondation Jérôme Lejeune :

 

Le scénario politique imaginé par les partisans du suicide assisté ou de l’euthanasie a-t-il commencé par la fin ? C’est la crainte de la Fondation Jérôme Lejeune concernant un processus présenté comme démocratique.

En effet, Emmanuel Macron disait en septembre dernier à Line Renaud, égérie des partisans de l’euthanasie : «C’est le moment de faire, alors nous ferons».

En confiant au CESE le soin de mener une Convention dite citoyenne composée de 184 personnes choisies au hasard, pour répondre à la la question suivante “Le cadre d’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ?”, le gouvernement a balayé la notion même de démocratie.

Cette convention dont l’issue était connue dès le 9 décembre marque une absence de représentativité et de légitimité.

  • Une absence de représentativité, car ni les personnes concernées (vulnérables, en fin de vie, malades), ni les soignants, n’ont participé à cette convention. Cette convention est une convention de « bien-portants » qui n’ont pu s’exprimer qu’au travers de leur projection personnelle de la fin de vie, pas d’une réalité vécue.
  • Une absence de légitimité, car le CESE est partisan de l’euthanasie et du suicide assisté. 40 conventionnels se sont rapidement aperçus de l’orientation donnée et ont exprimé dans les médias le fait qu’ils se sentaient manipulés et instrumentalisés.

Pour ces raisons, aucune crédibilité ne peut être accordée aux conclusions de cette convention citoyenne qui relève d’un affichage de démocratie participative, utile au gouvernement pour justifier sa volonté de légiférer.

En parallèle de cette convention citoyenne, la Fondation a fait le choix de se confronter à des milliers de Français au travers d’un tour de France de ciné-débats autour du documentaire “Mourir n’est pas tuer – enquête au cœur de la fin de vie” produit par Bernard de la Villardière. Ce documentaire d’investigation interpelle sur les enjeux de la légalisation de l’euthanasie et souligne la richesse des soins palliatifs.

Près de 3000 citoyens ont pu échanger au cours de ces soirées projections débat qui ont eu lieu dans plus de 20 villes, et se poursuivront dans près de 50 villes jusqu’à l’été. Les Français rencontrés ont bien souvent changé d’avis sur ce sujet tabou, face à ces images qui leur ont fait réaliser que la fin de la vie, c’est encore la vie.

Si le scandale de la souffrance existe bel et bien en France, c’est au travers de soins palliatifs défaillants, faute de volonté et de moyens. L’euthanasie ne combattra pas le « mal mourir », elle le consacrera.

La Fondation Lejeune demande qu’à l’heure où la médecine n’a jamais eu autant de solutions pour soulager les souffrances, l’interdit de tuer, fondateur de nos sociétés et du vivre ensemble en sécurité ne soit pas levé. Elle demande que sur un sujet aussi fondateur de notre société, les citoyens concernés, malades, souffrants en fin de vie, soient considérés et pas abandonnés.

( 28 mars, 2023 )

Macron peut enfin servir à quelque chose : en démissionnant !

 

 

 

Bernard Antony, président de l’AGRIF, directeur de la revue Reconquête, communique :

Tout indique qu’Emmanuel Macron n’aboutira pas dans sa tentative de réforme sociale du régime des retraites.

Mais le problème principal pour lui et pour le pays, c’est l’échec de sa personne, avec sa suffisance, son incapacité relationnelle et son idéologie antifamiliale. Il a réussi le tour de force de coaliser contre lui toutes les organisations syndicales de salariés, coagulant les moins révolutionnaires avec une CGT de plus en plus tenue, comme à Marseille, avec le camarade Mateu, par de purs staliniens.

Et voilà qu’il est contraint de ne pas accueillir le roi Charles III alors qu’il va se couvrir de ridicule en allant ces jours prochains chercher en Chine l’onction pateline du rouge empereur Xi Jinping.

En revanche, il fait, sans mal, passer toutes les réformes dites sociétales, celles de la culture de mort avec la constitutionnalisation de l’avortement, et la mise en route de l’euthanazie malgré l’opposition claire de huit cent mille soignants de toutes professions.

Macron et sa Borne supplétive auront permis au racisme radical de l’extrême-gauche contre la vie, la nature humaine, la patrie et les lois de l’harmonie sociale, d’entraîner la France vers un chaos grandissant.

Le service que Macron peut rendre au peuple français qu’il ne connaît pas, c’est de démissionner !

( 25 mars, 2023 )

La Manif Pour Tous devient Le Syndicat de la famille

 

 

 

Communiqué :

 

10 ans jour pour jour après la manifestation historique du 24 mars 2013 où 1,4 million de personnes s’étaient mobilisées à Paris pour défendre le mariage et les droits de l’enfant, La Manif Pour Tous affiche de nouvelles ambitions avec détermination et enthousiasme. Devant un millier de cadres du mouvement réunis sur le roof top du Parc des Expositions de Paris, et en présence de nombreux leaders d’opinion, Ludovine de La Rochère et Albéric Dumont, Présidente et Vice-Président, ont annoncé que La Manif Pour Tous franchit une nouvelle étape en devenant Le Syndicat de la Famille.

On a tous besoin de la famille

La famille est plébiscitée par l’immense majorité des Français et ce, quel que soit leur âge ou leur situation personnelle. Mobilisé par la défense du mariage, de la filiation, des droits de l’enfant et de la famille, le mouvement social s’est construit au fil d’une décennie marquée par des victoires et des défaites, un éveil des consciences et une impatience. Convaincu de la nécessité de s’engager sur le temps long pour voir grand, il trouve aujourd’hui sa pleine légitimité comme Syndicat de la Famille, c’est-à-dire celui du premier corps intermédiaire. Plus qu’un tournant, c’est un tremplin au service de ce qui unit et fonde une société.

Alerter, mobiliser, influencer

La feuille de route du Syndicat de la Famille est aussi claire qu’ambitieuse et entend poursuivre et étendre l’action initiée il y a 10 ans. Législative, réglementaire, scientifique, médiatique : la veille est une clé pour identifier le plus en amont possible toutes les menaces et attaques contre la famille, la filiation et les besoins de l’enfant, et alerter le cas échéant. La mobilisation, sous toutes ses formes, est au cœur de son action. Elle se traduit aussi bien dans la rue que dans la réflexion et la formulation de propositions concrètes. L’objectif est donc d’influencer la prise de décision, notamment politique, en faisant de la famille et des enjeux qui la concernent un pilier du débat public. De la natalité à la santé, de l’éducation à l’emploi, du mariage au logement, de l’attractivité des territoires à la justice, la famille est un maillon essentiel. Et s’il s’est malheureusement défait au fil des années, la situation n’a rien d’inéluctable.

Cap sur l’avenir

Fort de son expérience et du réseau tissé et enrichi depuis dix ans, Le Syndicat de la Famille est d’ores et déjà pleinement opérationnel. Les sections syndicales et les équipes centrales sont mobilisées et animées d’une nouvelle ambition. Parce que la famille est un trésor fragile à protéger, Le Syndicat de la Famille s’appuie sur la force d’un mouvement intergénérationnel et présent partout sur le territoire. En ligne de mire, il y a notamment les prochaines échéances majeures, 2027 et 2032, où le Syndicat entend bien voir ses propositions reprises et mises en œuvre. Le combat continue, plus que jamais !

( 18 février, 2023 )

Réforme des retraites : « beaucoup de bruit pour rien ! »

 

 

 

Bernard Antony, président de l’AGRIF, directeur de la revue Reconquête, communique :

Quel que soit le résultat du vote en première lecture à l’Assemblée, le projet de loi macronien est d’ores et déjà mort-né.

Une fois encore, c’est le titre d’une pièce de Shakespeare, « Beaucoup de bruit pour rien », qui pourra servir à tirer la leçon de l’empoignade syndicalo-gouvernementale et du hourvari parlementaire qui aura marqué l’accouchement d’une inutile réforme des retraites, parce que, dès son élaboration le projet s’avérait ne pas prendre en compte le facteur fondamental sur lequel il eût fallu nécessairement le construire : la démographie.

La démographie, élément déterminant de toute politique : économique, sociale et nationale, chose que tout le monde comprend et que résume la commune réflexion : « qui paiera nos retraites ? ».

Ne pas voir d’abord que la France pâtit d’une pyramide des âges déséquilibrée, c’est évidemment se condamner à ne rien comprendre. Mais cela n’a été abordé dans les débats par aucun parti, ni par aucun syndicat.

Il n’y a pour l’heure aucun parlementaire, aucun syndicaliste et guère de penseurs, démographes ou sociologues, pour remettre en cause la politique d’encouragement à la dénatalité par la promotion de la contraception gratuite, par les mesures de découragement des familles nombreuses et par l’avortement désormais aujourd’hui constitutionnellement érigé comme un droit fondamental de la personne humaine.

Droit de régression barbare s’il en est, puisque, non seulement légalisant mais honorant par la haute protection constitutionnelle l’acte de mort de priver chaque année en France deux cent mille enfants des hommes du plus fondamental des droits : le droit de naître.

De cette dégringolade de civilisation dans la barbarie de la culture de mort ne se soucient ni madame Borne ni monsieur Macron, ni, cela va sans dire, le camarade Mélenchon.

Au fait, ce dernier, avec sa lippe de sans-culotte robespierriste, ne vient-il pas de lancer vaniteusement sa dernière mélenchonnerie : « Le 7 mars, on bloque tout ! » ?

Comme s’il était le maître, le dictateur, le Duce ou le Führer, ou le caudillo ou le conducator des masses de tous les partis de gauche et de tous les syndicats prêts à obtempérer à la moindre de ses injonctions.

Ce n’est hélas ni de la franc-macronnerie ni de la droite avachie ni de l’extrême-gauche que l’on peut attendre la nécessaire réforme des retraites adaptée à notre temps.

Celle-ci ne devrait-elle pas réalistement reposer sur l’allliance de deux formes complémentaires : la retraite par répartition et la retraite par capitalisation ?

( 6 février, 2023 )

Notre communiqué en réponse au vote du Sénat sur la constitutionnalisation l’avortement

 

 

 

La majorité du Sénat vient d’adopter (166 voix pour et 152 voix contre) un amendement du sénateur Philippe Bas (LR) modifiant l’article unique de la proposition de loi de la députée Mathilde Panot (LFI), sur la constitutionnalisation de l’avortement. Il prévoit ainsi que « la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté de la femme de mettre fin à sa grossesse ».

En clair la loi pourrait déterminer les conditions dans lesquelles s’exerce « la liberté » de la femme de tuer son enfant. Le garde des sceaux, Eric Dupont-Moretti a lui-même dénoncé dans son préambule que certains pays avaient rendu obligatoire d’écouter battre le cœur de son enfant avant tout avortement, ce qu’il considère comme de la torture psychologique. Nous vivons une véritable inversion des valeurs. La torture subie est, dans le cas d’un avortement, pour l’enfant à naître ! Cela reste toujours un drame pour la femme qui en porte des séquelles, ce dont personne ne veut parler.

La proposition de loi ainsi amendée va retourner devant l’Assemblée Nationale avec toutes les chances qu’elle soit votée en l’état. Ceci devrait normalement amener à un référendum, sauf si le gouvernement veut faire de cette proposition un projet de loi, à soumettre ensuite au Congrès.

Alors que la France est déclassée, menacée et que les Français souffrent, les politiques qui ont voté ce texte choisissent des priorités bien loin de leurs préoccupations.

La Constitution du 4 octobre 1958, n’a pas été conçue pour qu’y soient intégrées toutes les déclinaisons des droits et libertés énoncés de manière générale dans son préambule, et dénaturer l’esprit même de notre loi fondamentale. Le seul droit fondamental à défendre en la matière, c’est le droit à la vie, qu’il faut protéger de la conception à la mort naturelle.

C’est pourquoi, nous continuerons à nous mobiliser avec nos concitoyens, pour s’opposer à ce projet de constitutionnalisation de l’avortement.

Des politiques engagés dans l’avenir de notre pays devraient au contraire permettre la prévention de l’avortement. Alors que nous enregistrons en France trois fois plus d’avortements qu’en Italie, il serait nécessaire de déployer des programmes d’accompagnement des femmes enceintes et des familles. De plus, nous vivons dans un contexte démographique très fragile, ne permettant pas le renouvellement des générations futures. C’est pourquoi la protection de la vie humaine doit devenir une grande priorité nationale.

Nicolas Tardy-Joubert,

Président de la Marche pour la vie

( 31 janvier, 2023 )

Non à la guerre !

 

Communiqué

 

La guerre que mènent les États-Unis contre la Russie à travers le conflit russo-ukrainien a atteint un nouveau palier. Plusieurs pays, en armant directement l’Ukraine, peuvent désormais être considérés comme cobelligérants par la Russie. Nous marchons vers la guerre mondiale alors que la paix est le seul objectif qui vaille.

L’Action française appelle le gouvernement et les partis politiques à ne pas faire le jeu des États-Unis, seuls véritables gagnants dans ce conflit qui sert leur économie et leur puissance et détruit les nôtres.

La France, puissance nucléaire et membre du Conseil de sécurité des Nations unies, n’a pas à prendre parti pour un camp contre l’autre : la France doit travailler à gagner la paix et ne pas être dupe de l’hypocrisie ou de la naïveté des États-Unis, de l’Otan, de l’Union européenne et de l’Onu. La France est une puissance d’équilibre. Elle n’a pas à alimenter l’incendie. Laissons les belligérants négocier sans leur faire de chantage. La France n’a qu’un seul devoir, protéger les Français et non pas les jeter, mal armés et mal préparés, dans des aventures douteuses.

France d’abord !

Remettons en question les sanctions qui nous pénalisent pendant que les États-Unis organisent leur protectionnisme ! Retrouvons notre souveraineté énergétique ! Soyons la voix autorisée des nations libres qui ne veulent pas se soumettre à la domination des « grands frères » impérialistes !

Attentive aux leçons de Jacques Bainville et fidèle à la pensée nationale et souveraine, l’Action Française appelle les Français à manifester leur opposition à cette folie guerrière qui va dégénérer en conflagration mondiale. Non à la guerre !

La Restauration Nationale

Centre Royaliste d’Action Française

( 20 janvier, 2023 )

Plainte ubuesque contre l’AGRIF de « Stop homophobie » et « Mousse »

 

 

Bernard ANTONY, président de l’AGRIF, directeur de la revue Reconquête,

communique :

 

J’ai découvert hier, avec stupéfaction, la plainte malhonnête contre l’AGRIF annoncée ce mardi par les associations « Stop homophobie » et « Mousse ». Manifestement furieuses d’avoir été déboutées après l’annulation de leur plainte contre l’abbé Pagès, soutenu et défendu publiquement par l’AGRIF, ces associations s’attaquent maintenant à l’AGRIF.

Elles ont donc extrait de notre communiqué du 14 octobre 2022, annonçant notre soutien à l’abbé Pagès, quelques adjectifs de nos commentaires de photos d’exhibitions particulièrement obscènes et de mépris de l’humain prises à la « gay-pride » et versées au dossier de la défense de l’abbé Pagès. Ces exhibitions suscitant d’ailleurs l’indignation de l’immense majorité des personnes homosexuelles.

Car, défilaient notamment de malheureux masochistes à quatre pattes, tenus en laisse par des détraqués vêtus dans des accoutrements nazis, de SA ou de SS, révélateurs de leurs fantasmagories de l’univers concentrationnaire nazi, double dénaturation de l’homme et du chien.

L’AGRIF, si vient un procès, produira bien sûr les photos qui ont nécessité ses commentaires.

( 18 janvier, 2023 )

Non à la loi sur l’allongement du temps de travail

 

Communiqué de l’A.F.

 

La bataille autour de l’allongement du temps de travail nous laisse perplexe. Cette réforme est-elle vraiment nécessaire, à l’heure où les Français sont déjà accablés par la baisse du pouvoir d’achat et une crise énergétique sans précédent, qui n’est autre que le résultat calamiteux d’une politique au doigt mouillé menée par les derniers gouvernements au pouvoir depuis plus de vingt ans ? Le dernier en place en est la synthèse la plus éloquente.

Le sentiment qui prévaut, avant même une analyse objective du contenu du projet est, en apparence, la production, fort « opportune » d’un nuage de fumée mediatico-politique visant à refaire une majorité parlementaire avec les LR.  Peu importent les conséquences et la réaction populaire.

En effet, y avait-il urgence aujourd’hui, alors que la grogne s’étend dans le pays ? On assiste peut-être à l’exécution d’une faute lourde dont l’effet pourrait bien sanctionner l’arrogance du pouvoir.

Cette réponse aux injonctions de l’UE qui met notre président en totale contradiction avec ses propos tenus en 2018, va mobiliser tous les médias, ainsi que les syndicats et les partis politiques qui veulent tous en être.

Mais le projet lui-même, défendu par les ultra-libéraux qui prétendent protéger notre vieux système de retraite, en allongeant la durée légale de la fin du travail, va rendre encore plus difficile la capacité de bénéficier du taux plein par les retraités, sachant la difficulté grandissante pour les séniors à se maintenir dans leur emploi jusqu’au bout alors même que la durée légale du travail s’arrête encore aujourd’hui à 62 ans.

Pendant ce temps à Davos la société multinationale Black Roc est au cœur de toutes les attentions pour apporter son « concours désintéressé » à la mise en œuvre d’une retraite par capitalisation qui viendrait d’abord en complément, puis en remplacement du système de répartition.

Il ne fait aucun doute qu’une telle réforme, vue de Bruxelles, vise à une privatisation rampante du système de retraite et un alignement de la France sur la pratique libérale de ses pays voisins si géniaux.

On envisage rarement d’imputer la baisse des cotisations, à la chute de notre dynamisme industriel, et encore moins à la dénatalité, laquelle comme chacun sait est censée être corrigée par l’immigration massive qui enchante tant nos compatriotes.

Le débat ne peut être serein, dans la mesure où, par la voix d’Aurore Berger, le pouvoir nous explique que c’est inéluctable et qu’il ne reculera pas. Alors que ce même pouvoir multiplie le débat citoyen pour tous et partout. S’agissant d’un sujet aussi sensible, il a bâclé le dialogue avec les syndicats et l’ensemble des branches professionnelles. Comment pourrait-il empêcher un désordre qu’il a lui-même suscité. ?

Après le quoi qu’il en coûte délirant de la pandémie, il convient de faire des économies alors qu’au même moment les augmentations de versement des dividendes des entreprises du Cac 40 explosent littéralement.

Les riches s’enrichissent tandis que les pauvres s’appauvrissent, et que les classes moyennes disparaissent.

La réforme proposée ne  sert pas à sauver  les retraites, mais plutôt à financer une baisse des indemnités.

Il se pourrait que ce mouvement protestataire soit l’effet d’une accumulation de griefs du peuple qui encaisse jusqu’à maintenant sans trop réagir, mais qui pourrait bien se réveiller à cette occasion. La police aussi a prévu de manifester ainsi que l’ensemble des services publics à l’abandon.

L’Action Française, dans ces conditions refuse de cautionner cette loi qui ne vise pas à plus de justice, mais à contenter une idéologie de la finance que nous abhorrons.

( 18 décembre, 2022 )

Le prix de la Carpette anglaise a été remis à Emmanuel MACRON

 

 

Communiqué 2022 de l’académie de la Carpette anglaise :

Sous la présidence de Philippe de Saint Robert, le jury de la Carpette anglaise 2022, réuni chez Lipp, le 15 décembre, a décerné, son prix d’indignité linguistique, exceptionnellement, au président de la République, M. Emmanuel Macron, pour ses nombreuses entorses à la Constitution, dont l’article 2 dispose que « la langue de la République est le français », qui est aussi langue officielle de la plupart des Institutions internationales.

Le jury a relevé l’acceptation par l’exécutif français de l’usage dominant de l’anglais dans le fonctionnement de l’Union européenne, alors que cette langue n’est la langue nationale d’aucun pays membre.

Le jury a également relevé que la direction de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) a été confiée – à l’instigation de la France – à Madame Mushikiwabo, ancienne ministre du Rouanda, qui avait exclu le français au profit de l’anglais comme seule langue d’enseignement public dans son propre pays.

Par ailleurs, Yseult a été nommée marraine du prochain Sommet de la Francophonie – qui se tiendra à Villers-Cotterêts en 2024 –, artiste qui chante essentiellement en anglais (dernier titre : I love you).

À titre étranger, le prix a été décerné – également à l’unanimité – à Justin Trudeau, Premier ministre du Canada, pour avoir nommé une anglophone unilingue, Mary Simon, au poste de gouverneur général du Canada.

Philippe de Saint Robert, Eugénie Bastié, Paul-Marie Coûteaux, Benoît Duteurtre, Julien Köberich, Guillemette Mouren, Marie-Josée de Saint Robert, Albert Salon, Marc Favre d’Échallens sont membres de l’académie de la Carpette anglaise ainsi que les associations suivantes: Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française (Asselaf), Avenir de la langue française (ALF), Cercle des écrivains cheminots (CLEC), le Collectif unitaire républicain pour la résistance, l’initiative et l’émancipation linguistique (COURRIEL), Défense de la langue française (DLF) et Le Droit de comprendre (DDC).

Le prix de la Carpette anglaise est attribué à un membre des « élites françaises » qui s’est particulièrement distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l’anglo-américain en France au détriment de la langue française.

Le prix spécial à titre étranger est attribué à un membre de la nomenklatura européenne ou internationale, pour sa contribution servile à la propagation de la langue anglaise.

 

 

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