( 8 juillet, 2025 )

Islamo-gauchisme : relaxe des royalistes qui accusaient la socialiste C. Delga

 

Lu sur « Boulevard Voltaire »

 

L’humour aura été efficace pour dénoncer les amitiés discutables du socialisme occitan avec l’islamisme radical

 

Jeudi 3 juillet, le tribunal de Toulouse a tranché, par une double relaxe, un différend remontant à quatre ans entre Carole Delga, présidente socialiste du conseil régional d’Occitanie, et les royalistes d’Action française ainsi qu’Emmanuel Crenne, alors conseiller régional (ex-FN et non inscrit) et lui-même royaliste.

Éclats de rire et grosse colère

L’affaire, qui avait à l’époque suscité la colère des socialistes locaux mais fait beaucoup rire tout le reste de l’assemblée, avait été déclenchée le 25 mars 2021, en pleine crise de Covid-19, par l’intervention en séance plénière d’Emmanuel Crenne, dénonçant la compromission de Carole Delga avec l’islamo-gauchisme. Comme l’a rappelé Actu.fr dans son édition du Lot, « Mme Delga avait inauguré la grande mosquée de Toulouse avec l’imam Mohamed Tataïat, déjà soupçonné d’avoir tenu des propos antisémites et ses liens avec l’islam radical, depuis condamné par la justice et expulsé du territoire français ». Le quotidien régional précise qu’en 2018, « l’iman de la mosquée d’Empalot, à Toulouse, avait fait scandale lors d’un prêche jugé comme une « incitation à la violence et à la haine raciale » envers les Juifs ». Tout sourire, l’élu royaliste terminait donc son propos par une boutade : « Je vous rappelle ici même votre trahison et votre collaboration avec l’islamo-gauchisme […] je vous dis donc, pour terminer : vive le roi ! » Cette conclusion a suscité un large éclat de rire au sein de l’hémicycle occitan et l’ire de Carole Delga. Une scène comme on n’en avait plus vu depuis les célèbres envolées polémiques du royaliste Léon Daudet, député de Paris de 1919 à 1924.

Des royalistes font alors irruption…

La présidente a dû aussi subir, au même moment, l’intervention dans les lieux d’une douzaine de jeunes royalistes, venus crier ce qu’annonçait leur banderole : « Islamo-gauchistes, traîtres à la France ». C’en était trop. Carole Delga avait alors déposé plainte à la fois contre trois des jeunes d’Action française, pour violence et outrage, et contre l’élu non inscrit, aussi pour outrage. Le 3 juillet, Me Jean-Loup Vivier, avocat des jeunes royalistes, n’a eu guère de mal à détruire les arguments adverses, une accusation solidement étayée ne pouvant être qualifiée d’outrage, et personne, dans le personnel de sécurité présent ce jour-là, n’ayant constaté la moindre violence lors de l’irruption dans l’hémicycle. Le tribunal a donc fort logiquement prononcé une relaxe générale. Le parquet a théoriquement dix jours pour faire appel mais, contacté par BV, Me Vivier a indiqué que « cette hypothèse était très peu probable ».

Manipulation et instrumentalisation ?

La relaxe prononcée pour Emmanuel Crenne est en revanche définitive, puisqu’elle avait été demandée par le parquet. Elle ne met pas pour autant un terme définitif à son différend avec Carole Delga. Si l’ancien conseiller régional estime, dans un communiqué, que cette décision « marque une victoire éclatante pour la démocratie française face à une gauche qui cherche à museler ses opposants, incarnée en Occitanie par Madame Delga », elle n’efface, selon lui, ni la façon dont a été menée la procédure à son encontre, ni ses doutes sur le rôle qu’ont joué certains protagonistes dans cette affaire. « Durant cette procédure, mes droits ont été bafoués », explique-t-il : « Placé illégalement en garde à vue pendant 7 heures, sans audition préalable ni accès à mon avocat, j’ai été menotté à un banc pendant près d’une heure ! » Considérant que si « ces dérives ne sont pas stoppées, elles deviendront monnaie courante, étouffant ainsi la démocratie », il a annoncé avoir « déposé une plainte contre les deux fonctionnaires impliqués pour abus de pouvoir, intimidation et traitement dégradant ». Il a aussi « interpellé le ministre de l’Intérieur et le ministre de la Justice pour qu’ils ouvrent une enquête approfondie sur ces agissements ».

Etienne Lombard
Journaliste
( 8 juillet, 2025 )

Honte pour la France, le martyre de Boualem Sansal

 

 

 

Bernard Antony, président de l’AGRIF, directeur de la revue Reconquête, communique :

 

La très molle macronarde diplomatie française se persuadait et voulait nous persuader que, par l’effet de la grande bonté du président algérien Tebboune suffisamment  flatté, l’écrivain Boualem Sansal allait être libéré ce 5 juillet, le jour de célébration de la fête de l’indépendance de l’Algérie.

Comme il fallait s’y attendre, il n’en a rien été.

Comment pourtant ne pas comprendre que l’Algérie ne fonde son principe de cohésion que sur la constante distillation de la haine antifrançaise, haine cuite et recuite non seulement sur le territoire algérien mais sans cesse propagée aussi sur celui de la France au sein de la 5° colonne algérienne.

Comment ne pas voir qu’Emmanuel Macron, hélas, ne comprend rien à la psychologie algérienne, ne cessant, lors de ses rencontres avec lui, de « palucher », selon ses mœurs tactiles aux limites de l’indécence, le président Tebboune ?

Manière révélatrice de sa constante et tragique erreur relationnelle et diplomatique avec l’Algérie, consistant dans l’illusion qu’il ne faut adopter à l’égard du pouvoir de ce pays qu’une stratégie de séduction, de douceur, de complaisance, de méthodes lèche-babouches. Or c’est bien Micronéron qui, après l’abandon gaulliste de l’Algérie dans les pires conditions, proclama sans vergogne, au mépris de la vérité historique, que la colonisation de ce pays avait constitué un « crime contre l’humanité » ; donnant ainsi au pouvoir algérien un sempiternel motif d’excitation de la haine contre la France.

La maladroite et tardive reconnaissance des droits légitimes du Maroc sur les territoires sahariens revendiqués par l’Algérie n’a fait qu’amplifier cela.

On mesure aujourd’hui combien la stratégie du dialogue, de la douceur diplomatique dictée par l’Élysée au gouvernement, a relevé d’une lâcheté criminelle pour Boualem Sansal. Le kidnapping, l’an passé, de ce dernier, suivi de ses condamnations successives, constitue une nouvelle preuve de ce que le pouvoir algérien ne recherche nullement une réconciliation avec la France.

Alors, quand donc Macron et son gouvernement tireront-ils enfin la leçon que seule la plus grande fermeté doit prévaloir dans nos relations avec l’Algérie ? La France a les moyens de faire plier celle-ci et de libérer Boualem Sansal. Hélas, Macron n’a pas le dixième de la fermeté d’un Benyamin Netanyahou.

( 27 juin, 2025 )

Le Comte de Paris a accueilli S. E. Samira Sitaïl, Ambassadeur du Maroc en France, au Domaine royal de Dreux qui fut témoin des relations séculaires unissant les Maisons royales de France et du Maroc.

 

 

 

Prince Jean, Comte de Paris.  

Ce vendredi 20 juin, Monseigneur le Comte de Paris a accueilli Son Excellence Samira Sitaïl, Ambassadeur du Royaume du Maroc en France, au Domaine royal de Dreux, à l’occasion d’une journée mémorielle et culturelle dédiée aux liens historiques entre nos deux nations.

Aux côtés du maire de Dreux, M. Pierre-Frédéric Billet, le Prince était particulièrement enthousiaste à l’idée de guider ses hôtes à travers le domaine royal qui fut témoin des relations séculaires qui unissent les Maisons royales de France et du Maroc.

Cette rencontre s’est poursuivie par une conférence intitulée « France-Maroc : des siècles d’Histoire », tenue à l’auditorium du lycée Rotrou, où il a partagé avec émotion et conviction l’importance de cette histoire commune, faite de respect, de dialogue et d’amitié durable.

Ces instants forts rappellent combien nos héritages respectifs sont précieux et porteurs d’avenir

( 25 juin, 2025 )

Le week-end dernier le Comte de Paris était en visite à Rennes, accueilli au siège du journal Ouest-France, 1er quotidien francophone au monde, pour le 75e anniversaire de l’abrogation de la loi d’exil.

 

 

 

Prince Jean, Comte de Paris.  

Ce week-end, Monseigneur le Comte de Paris a célébré le 75e anniversaire de l’abrogation de la loi d’exil à Rennes. Il a été accueilli au siège du journal Ouest-France par François-Xavier Lefranc, président du directoire. Cette loi d’exil, votée en 1886, bannissait les chefs des familles anciennement régnantes et leurs héritiers directs. Un des artisans de la loi d’abrogation, promulguée en juin 1950, fut le député MRP du Morbihan, Paul Hutin-Desgrées, également directeur à l’époque du journal.

Les petits-enfants de ce parlementaire breton, Jeanne-Emmanuelle Hutin, éditorialiste et directrice de la recherche éditoriale, et Paul Hutin, coordinateur journaux des lycées, ont rappelé, que la loi d’abrogation a nourri une relation singulière et solide entre la Maison de France et le premier quotidien francophone au monde. Le Comte de Paris a également assisté à la conférence de rédaction et visité le site industriel.

Au cours de ce week-end de visite à Rennes, le Prince a échangé, vendredi soir, avec des scientifiques, spécialistes en écologie marine, sur le thème de la protection de la ressource halieutique. Tout au long de la journée de samedi, fidèles de la Maison de France et compagnons de route, venus d’horizons divers, ont eu le plaisir de rencontrer le Comte de Paris dans la capitale bretonne.

( 13 juin, 2025 )

CHAMPION MON FRÈRE !

Editorial du n° 247 de

POLITIQUE MAGAZINE

 

Or donc notre sémillant président a été giflé en public par sa femme.

 

L’Élysée, dont on connaît la proverbiale sincérité (rappelez-vous que Sibeth Ndiaye expliquait qu’il était légitime de mentir pour protéger l’intimité du président, qui met en permanence en scène son “bonheur” conjugal), a commencé par expliquer que ces images, tournées et diffusées par une agence de presse états-unienne, étaient un mensonge virtuel, le produit de l’intelligence artificielle et un coup des Russes. Devant l’évidence – et la confondante idiotie de l’explication –, Macron a opté pour une explication beaucoup plus crédible : il s’agissait d’une chamaillerie amoureuse pour décompresser avec gifle complice. Qui en effet n’a jamais giflé à deux mains son mari dans un joyeux chahut amoureux, le laissant étourdi et éberlué ? Tout le monde a donc été convaincu, comme à chaque fois qu’Emmanuel Macron prend la parole et explique à quel point on est méchant avec lui qui ne veut que le bien de la France et n’est guidé que par l’amour des Français.

Il les aime tant qu’il leur parle, longuement, souvent, pour se féliciter avec eux de sa présidence qui fait ruisseler sur eux le lait et le miel de la prospérité, avec quelques détours de ces fleuves qui passent d’abord par les ministères, les agences d’État, le service de la dette et les cadeaux fiscaux faits aux multinationales, ou aux investisseurs étrangers, qui sont les relais naturels et nécessaires de l’ex-financier devenu président, qui sait remercier les Qataris, par exemple, puisqu’ils ont acheté à prix d’or le PSG – enfin, ils ont surtout été exemptés d’impôts par Sarkozy – et financé l’expansion européenne et française des Frères musulmans. Cela valait bien que Macron les remercie, après avoir enterré le rapport sur l’entrisme islamique en France, qu’il a feint de découvrir, et minimise les scènes d’émeute qui ont éclaté partout en France, préférant, tout à sa joie, touiter « Champion mon frère ! ». Il a quand même consenti à expliquer, après, que toute cette liesse avait un peu dégénéré, et a pris un engagement : « nous poursuivrons, nous punirons, nous serons implacables ». La justice l’a d’ailleurs immédiatement entendu : quatre « jeunes », Aurélien, Bayo, Ali et Brahim, poursuivis pour violences envers les forces de l’ordre après la victoire du PSG et passibles de 3 ans de prison ferme et 45 000 € d’amende, sont ressortis libres, mardi 3 juin, du tribunal, implacablement condamnés à des peines avec sursis de 2 à 8 mois de prison, assorties dans deux des cas d’un stage de citoyenneté, et dans deux autres d’une amende de 500 €. De quoi définitivement décourager tous les casseurs en actes et en puissance.

Il paraît que l’Élysée a prétendu que Macron n’avait jamais promis d’être implacable et que c’était une intelligence artificielle russe qui avait utilisé sa statue, volée au musée Grévin, pour lui faire dire des sottises : a-t-on jamais vu des émeutiers issus de la diversité ou de la gauche être réellement poursuivis et punis de manière implacable, et a-t-on jamais vu le président Macron réserver ses sarcasmes et ses philippiques à d’autres personnes que les Français (qu’il aime tant), les Français pauvres, les Français fiers d’être français (sans plus très bien savoir pourquoi), les Français de droite ? C’était crédible, en effet, mais non, Macron a bien prononcé ces mâles paroles dont il savait qu’elles étaient vaines.

On peut même souligner l’infecte hypocrisie qu’elles représentent car le président savait qu’elles ne seraient suivies d’aucun effet sinon une déclaration fracassante de Darmanin. On peut même souligner la perversité d’une parole de réconfort qui sait qu’elle décevra. On peut et on doit souligner l’ignominie d’une promesse qui sait qu’elle ne sera pas tenue, d’un espoir consciemment donné pour être certain qu’il sera déçu et laissera amers et découragés ceux qu’il avait soulagés. On peut et on doit dire que Macron est orfèvre en la matière. Champion, mon frère !

Richard de SEZE

( 4 juin, 2025 )

Communiqué de TVL

 

 

Communiqué de TVL

ALERTE INFO :
on les dérange…
Ils nous débranchent !

Après la censure, TVLibertés subit une nouvelle attaque d’une rare violence, qui vise à l’abattre !
TVLibertés, un exploit français
En douze années d’existence, TVLibertés est devenue la première chaîne alternative de France.
C’est un succès inédit, construit pierre après pierre, grâce à vous tous :
  •  8 500 000 vues mensuelles sur toutes nos plateformes,
  •  Plus de 1,5 million d’abonnés sur les réseaux sociaux,
  •  Près d’un million d’abonnés cumulés sur YouTube, entre la chaîne principale et nos formats courts.
Une ascension fulgurante dans un univers médiatique verrouillé.
Notre ambition était claire : marcher sur les brisées de la presse mainstream.
C’est désormais une réalité en marche.
Quand David affronte Goliath… et que Goliath commence à vaciller.
Mais ne nous leurrons pas : Goliath ne se laisse pas faire.
TVLibertés, un exploit français
Le succès de TVLibertés dérange.
Notre liberté d’expression, nos révélations, nos coups portés à la Macronie et à l’extrême centre agacent les puissants.
Résultat : nous sommes attaqués.
La dernière salve est d’une violence inédite :
notre banque, celle qui nous hébergeait depuis 12 ans, a fermé nos comptes sans préavis, sans justification, sans recours.
C’est une attaque politique, un sabotage déguisé.
Après les censures YouTube et l’ostracisme, nous sommes victimes d’une nouvelle forme de censure : la censure bancaire.
Aujourd’hui en France, une banque peut rayer d’un trait de plume une structure légale, transparente, irréprochable, dans le seul but de nuire.
Pas de faute, pas de procédure, pas de juge.
Juste le couperet.
Une exécution financière et, redisons-le, politique !

Cette opération a un objectif clair : nous empêcher de lancer notre campagne de dons.
C’est un acte de guerre contre un média indépendant.
Depuis des jours, nous sommes tous mobilisés avec une énergie incroyable pour trouver des alternatives et des solutions.
Dès aujourd’hui, vous pouvez à nouveau faire un don à TVL en toute sécurité.
Nous avons tenu bon. Nous avons trouvé des solutions, mais au prix de pertes financières importantes.
Des centaines de dons ont été rendus impossibles.
Nos donateurs par prélèvement ou virement mensuel sont invités à renouveler leurs documents de soutien.
Cette opération de censure frappe TVL au pire moment : celui où nous devons boucler le budget 2025.

Cette attaque ne sera un échec total que si vous répondez présents.

Amis, envoyer un don à TVL en réponse à cet appel.

Répondre à cet appel, c’est résister, c’est riposter, c’est défendre une chaîne libre.

Martial Bild
Directeur général de TVL
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( 25 mai, 2025 )

ArcelorMittal : cessez de jouer avec les nerfs des salariés !

ArcelorMittal : cessez de jouer avec les nerfs des salariés ! dans actualités

 

 

Communiqué d’Action française

Une fois de plus, la direction d’ArcelorMittal semble se jouer des travailleurs et de l’État français : après avoir laissé miroiter un fort investissement sur le site de production de Dunkerque, il est désormais question de délocaliser entre 200 et 400 postes vers l’Inde ou la Pologne.

Cette politique de la tension et de l’inquiétude permanentes pratiquée par la direction du groupe est anxiogène pour les salariés d’ArcelorMittal, et ce n’est pas sain, ni juste.

Sans méconnaître les difficultés de tout groupe industriel intégré à la mondialisation, les Royalistes de l’Action française dénoncent cette politique méprisante de la direction du groupe pour les salariés et appellent l’État français à faire respecter la décence sociale tout comme à rappeler au groupe ArcelorMittal ses devoirs sociaux mais aussi industriels et économiques envers les salariés et le pays qui, par ses contribuables, a aidé financièrement le groupe à maintes reprises.

( 15 mai, 2025 )

Communiqué d’Action française

 

Communiqué d’Action française dans actualités

 

Légaliser l’euthanasie…

Alors que la proposition de loi sur les soins palliatifs fait l’unanimité, du moins dans son principe, tel n’est pas le cas de celle sur la fin de vie légalisant l’euthanasie et le suicide assisté.

Que François Bayrou ait obtenu la scission du texte initial qui portait à la fois sur les deux sujets est assurément une bonne chose : cela aura permis de clarifier le fait qu’il s’agit de deux propositions en soi antinomiques, la première visant à accompagner les personnes en fin de vie — vivre dans la dignité jusqu’à son dernier soupir —, tandis que la secondeinstrumentalise la notion de dignité pour mieux la subvertir — « mourir dans la dignité » —, faisant de la mort une thérapie parmi d’autres. Que le second texte repose sur un mensonge, le fait même d’assimiler à une mort naturelle la mort provoquée suffit à le prouver. Le débat a lieu non seulement à l’Assemblée mais également dans la société.

Professionnels du soin, médecins, juristes s’inquiètent et le font savoir : ils réprouvent dans leur grande majorité la légalisation de l’assassinat des vieux et des malades, en attendant un élargissement du champ d’application du texte que permet le flou de sa rédaction. De plus, piquer un malade revenant moins cher que de l’accompagner jusqu’au terme naturel de son existence, il va de soi que le texte sur les soins palliatifs se verra privé de tout moyen, surtout dans le contexte budgétaire actuel.

L’Action française affirme son opposition de principe à la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté et soutient avec fermeté tous ceux qui s’y opposent.

( 15 mai, 2025 )

Message du comte de Paris aux royalistes réunis ce week-end à Paris

 

 

 

Monseigneur le comte de Paris a adressé aux participants du colloque annuel d’Action française un message de soutien qui fut lu samedi soir devant les militants rassemblés et bellement ovationné.

*****

Chers amis,

Vous avez placé votre congrès annuel sous le thème des libertés et de la royauté.

À un moment de notre histoire où nos vraies libertés individuelles et collectives sont tous les jours un peu plus restreintes, il est nécessaire, comme vous le faites, de revenir à une vision réaliste, pour éviter de voir notre pays sombrer dans un régime totalitaire dont nous aurions du mal à nous sortir.

Comment, en effet, un système oligarchique et démagogique, où le seul but des dirigeants vise à se servir plutôt qu’à servir, pourrait-il respecter et faire respecter le plein exercice de nos libertés familiales, professionnelles, provinciales et religieuses ?

Je sais le travail auquel vous vous livrez avec intelligence et méthode pour convaincre les Français de renouer avec le pacte naturel qui liait la France à sa Famille royale, seul susceptible de permettre la restauration d’une véritable paix publique et prospérité au service du bien commun.

Et dans ce même esprit, vous honorerez demain la Patronne secondaire de la France par votre défilé plus que centenaire.

Sainte Jeanne d’Arc doit rester pour tous les Français un modèle de sainteté et de lucidité politique.

Recevez une fois encore mes félicitations et mes vœux de réussite pour ces deux événements.

Je reste votre affectionné,

Jean, comte de Paris

 

( 13 mai, 2025 )

Hurawa wa shaba

 

Editorial du numéro de Mai 2025 de

POLITIQUE MAGAZINE

 

Voilà que Macron s’apprête à « cogérer » les îles Éparses avec les Malgaches pendant que Manuel Valls veut « trouver une voix originale et inventive et faire preuve de responsabilité » pour régler le sort de la Nouvelle-Calédonie, c’est-à-dire pour forcer à l’indépendance puisque majoritairement ses habitants n’en veulent pas.

 

Pour faire bon poids et donner à la destruction de l’influence française toutes ses chances, Macron a décidé de créer une commission mixte franco-malgache d’historiens chargés d’étudier « les guerres de décolonisation et des atrocités qui ont été commises à cette époque » – par la France, bien sûr. On a vu avec le Cameroun, l’Algérie, le Sénégal et Haïti à quel point ces commissions réussissent à ce que « la vérité, la mémoire, l’histoire et la réconciliation puissent voir le jour », comme prétend l’espérer le président français. Rien de tel qu’une commission mixte d’historiens pour que la France soit insultée, la vérité enterrée, la mémoire faussée, la réconciliation traduite en indemnités.

Quand Valls parle de responsabilité, c’est comme lorsque Macron évoque la sienne à propos de la dissolution, en geignant que sa démarche n’a pas été comprise : leur responsabilité, c’est de couler la France. Ils se sont donné cette mission, ils y tiennent comme à l’euthanasie pour tous. Il faut arracher à la France toutes les bribes de puissance qui lui restent, faisant le jeu des États-Unis et de la Chine, et tous ses ressorts moraux encore un peu résistants, pour complaire à l’Union européenne, acharnée à promouvoir les droits les plus aberrants et à inventer très officiellement un « Coran européen » pour parachever l’islamisation de l’Europe.

Un citoyen français est un individu adhérant aux valeurs de la République

C’est d’ailleurs assez cohérent avec la manière dont l’Union européenne se conçoit elle-même puisqu’elle porte le même esprit de totalitarisme universaliste que l’islam. Comme les révolutionnaires français considèrent qu’un citoyen français n’est pas un Français habitant la France mais un individu adhérant aux valeurs de la République (assentiment qui doit être perpétuellement renouvelé, surtout quand ces valeurs varient au gré des décisions anonymes d’un pouvoir informel et occulte), l’UE estime que ses valeurs fluctuantes sont le seul vrai critère d’adhésion au point que les États “déviants” sont punis comme des dhimmis dans l’oumma : à défaut d’être imposés, ils ne sont pas subventionnés, comme l’expérimente la Hongrie. Dans son remarquable ouvrage Les Preuves de la trahison démocratique (L’Artilleur, 2025), André Bonnet cite Guy Braibant, communiste français qui participa à la rédaction de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, où il fait exprès de rejeter l’idée des racines chrétiennes de l’Europe car elles seraient incompatibles avec l’universalisme « d’un projet fondé sur des valeurs qui sont le patrimoine commun de l’humanité » qui doit pouvoir accueillir n’importe quel État, même géographiquement situé en dehors de l’Europe. A. Bonnet relève cette aberration en fait très volontaire : le Traité établissant une Constitution pour l’Europe (Rome II, 2004), rejeté par les Français en 2005, et le traité de Lisbonne (2007), qui reprend tout du traité rejeté, n’arrêtent aucune frontière. Un « État européen », c’est en fait un État qui « respecte les valeurs visées à l’article 2(1) et s’engage à les promouvoir » : la Turquie aujourd’hui, pourquoi pas l’Algérie demain, en attendant que la Hongrie vienne à résipiscence ou soit exclue.

La droite républicaine a piétiné le référendum de 2005

Heureusement, la droite républicaine, celle qui a fait élire le président français qui a piétiné le référendum de 2005, est là pour faire respecter « une certaine idée de la France ». Par exemple, Laurent Wauquiez cherche à discréditer Bruno Retailleau en l’accusant de ne pas s’opposer à la proportionnelle parce que « la proportionnelle, c’est les régimes partisans, ce sont les petits accords d’arrière-boutique. C’est les Français qui ne choisissent plus leurs candidats » alors que le scrutin majoritaire permet d’obtenir une Chambre où Wauquiez est élu sans aucun esprit partisan. Une chambre où, sans calcul partisan et « en responsabilité », l’alliance de la droite républicaine avec les macronistes et la gauche, même la plus radicale, a permis de frustrer le RN de sa victoire annoncée, avant que le mépris républicain des usages républicains de la Chambre républicaine ne l’évince des postes auxquels il pouvait prétendre.

Hurawa wa shaba, c’est le « rideau de fer » imaginé par Macron à Mayotte, celui que Valls construit contre les Néocalédoniens qui veulent rester français, Macron contre les intérêts de la France, l’UE contre l’identité de notre vieux continent, et la République contre les Français. C’est bien le seul succès dont elle peut s’enorgueillir, et elle n’y manque pas.

 Richard de Seze

1. Valeurs qui sont « les héritages culturels, religieux et humanistes à partir desquels se sont développées les valeurs universelles ».

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